Le sport prend une place prépondérante dans la société actuelle. Il est vecteur de nombreuses valeurs, il rassemble les peuples, sert de support à l’éducation, est un outil pour la santé, la politique etc… Il a su traverser les époques en gardant les mêmes valeurs et ce de la Grèce antique jusqu’à aujourd’hui. Le sport véhicule des notions de rassemblement populaire, d’amusement, d’épanouissement et bien entendu de compétition et est encadré par des règles strictes. Il peut être un facteur d’intégration. Cette pratique laisse le libre accès à toutes les classes sociales et chacun s’il le souhaite peut se lancer dans une activité sportive. Cependant cette vision est purement théorique, c’est pour cela qu’il est intéressant de se poser la question de savoir si le sport est un droit de l’Homme.

D’après l’article deux de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, chacun est en mesure d’aspirer aux droits et aux libertés de la Déclaration et ce sans distinction de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique etc… Le sport rejoint ces valeurs et se base également sur l’égalité des peuples et l’absence de discriminations, comme le relate la Charte Olympique du CIO. Ce sont sur ces bases que depuis sa création le sport n’a cessé d’évoluer dans le sens du peuple en s’adaptant à la société. Cependant ces mesures sont parfois difficiles à mettre en œuvre car elles induisent de franchir des barrières sociales jusque-là jamais franchies.
C’est le cas au niveau de l’égalité des sexes, ainsi on constate que dans les années cinquante la majorité des activités sportives étaient strictement interdites aux femmes. Ce n’est qu’à partir des années 70 que les femmes tendent à prendre une place dans le milieu sportif et depuis leur nombre n’a de cesse d’augmenter. Si bien qu’aujourd’hui bon nombres d’entre elles sont reconnues au niveau mondial notamment en athlétisme, cyclisme, natation… elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à