Démontrer qu’il y a une ou des opposition(s) dans le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare
L’ère élisabéthaine connue comme étant l’âge culturel en Angleterre fut l’époque où Shakespeare débuta sa carrière dans le monde du théâtre. Dans les pièces qu’il a écrites, on retrouve un bon nombre de thèmes récurrents. Ainsi, dans son œuvre, Le Songe d’une nuit d’été, rédigé au tout début du dix-septième siècle et traitant principalement d’illusions et d’amour, il existe de multiples oppositions. On constate que le désir de protéger une union et celui d’assouvir un besoin personnel et égoïste seront sujets à des oppositions au cours de cette pièce.
Dans l’ensemble de l’œuvre de Shakespeare, certaines oppositions se présentent dans le but de protéger un sentiment pour une autre personne. D’une part, certains personnages s’opposent par fidélité. Par exemple, Titania, la reine des fées, ne se laisse pas emporter par la jalousie d’Obéron, le roi des elfes, qui cherche sans cesse à lui prendre son page, l’enfant indien. Titania reste fidèle à la mère du jouvenceau qui l’idolâtrait : « Mais [cette adoratrice] était mortelle, et elle est morte de cet enfant; et [Titania] élève cet enfant pour l’amour d’elle; et, pour l’amour d’elle, [la rien des fées] ne veu[t] pas [s]e séparer de lui. » ([3, 1], p.131) Titania se résigne donc avec ferveur à ne pas laisser son enfant à Obéron. Elle est inflexible et fera tout pour le garder. Qui plus est, cette opposition par fidélité est encore plus présente dans la relation entre Hermia et Lysandre vis à vis Égée. En effet, Hermia se refuse à épouser Démétrius pour contrer les volontés de son père : « [Elle] veut croître, vivre et mourir, […] plutôt que d’accorder [s]es virginales faveurs à [Démétrius] dont le joug [la] répugne et à qui [s]on âme ne veut pas conférer de souveraineté.» ([1, 1], p.119) En s’opposant à son père, elle se montre donc tenace, inflexible et elle ne se laisse pas abattre par le sort qui lui sera imposé. Tout ce