Étude du discours
Depuis 2010, la violence psychologique est définie en droit français comme « des actes répétés, qui peuvent être constitués de paroles et/ou d'autres agissements d'une dégradation des conditions de vie entraînant une altération de la santé physique ou mentale ». Il n'existe pas de définition universelle de la violence psychologique. Comme toute forme de violence apparaissant dans le cadre d'une relation, la violence psychologique est un abus de pouvoir et de contrôle. Les comportements suivants sont généralement reconnus comme des formes de violence psychologique : rejeter de la personne dégrader la personne terroriser la personne isoler la personne corrompre ou exploiter la personne priver la personne de chaleur humaine
La violence psychologique s'accompagne ou non d'autres formes de mauvais traitements.
Quelle que soit la forme que prend la violence, elle a des conséquences sur le plan psychologique. En d'autres mots, tout acte de violence comporte des éléments de violence psychologique.
La violence psychologique suit un certain scénario, elle se répète et se renforce avec le temps. Laissée à elle-même, elle ne disparaît pas, elle ne fait que s'aggraver.
Comme les autres formes de violence liée à une relation, la violence psychologique s'abat surtout sur les personnes les plus démunies de pouvoir et de ressources, comme les femmes et les enfants.
La violence psychologique peut miner l'estime de soi chez la victime.
Chez les enfants, la violence psychologique peut nuire au développement psychologique, c'est-à-dire au développement de l'intelligence, de la mémoire, de la reconnaissance, de la perception, de l'attention, de l'imagination et du sens moral. Elle peut nuire aussi au développement social de l'enfant et compromettre sa capacité de percevoir, de sentir, de comprendre et d'exprimer des émotions.
La loi a été votée dans le cadre de la répression des violences faites aux femmes et concerne « les