Étude détaillée poissons de tchad
SALE-SECHE PRIX
DU LAC
TCHAD
h DU BAS CHAR1 :
& DEBOUCHES
par
Philippe Docteur Maître C 0 U TY économiques de I’O.R.S.T.0.M.
bs sciences
de Recherches
Office Centre
de la Recherche de DAKAR-HANN
Scientifique (SénBgal)
B Technique
Outre-Mer.
Juin
1968
tes personnes qui ont facilit6 cette mission d'une maniere ou d'une autre sont beaucoup trop nombreuses pour &tre nommees en detail. Je
IQS
prie
de trouver ici, l'expression de m a reconnoissance.
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U n e etude faite par 1'8.R.S.T.O.M.en 1963 & 1964 pour le compte d u C.T.F.T. (1) avait abouti aux conclusions suivantes : U n e mise en valeur du lac Tchad (envisagks i4 cette epoque surtout dans Ia partis tchadienne du lac) suppose un aménagement d u regime douanier, et notamment des droits pr6levés par le Tchad S U F la sortis du poisson et sur I'entr6e des produits de contre-partie. En affet, l'application du r6gime douanier existant aboutit ir faire fuir los pêcheurs tchadiens en Nigéria, c'est-à-dire à depeupler la partis d u lac qu'on veut justement d6veloppor.
Le march6 tchadien absorbo soit du poisson fum6 (préparé sur le Chari en amont de FORT-LAMY) soif d u poisson sgch6. Ce marché est à POU pr& satur6. Le march6 camerounais absorbe une production spécifiquement camerounaise de poisson seché. Le march6 centrafricain absorbe du poisson Cum6 pr6par6 surtout dans la region do FQRT-ARCHAMBAULT. Le d4bouch6 naturel du lac 6st donc la NigBria, et c'est bien dans ce sens que sont orientes les circuits commerciaux existants. I I faut donc s'appuyer sur ces circuits si l'on veut d6velopper la psche siir le lac, et c'est d u Banda (poisson fumd ou calcin6 en petits morcoaux) qu'il faut produire.
I -
Cette production doit $tre acheminde par les circuits existants, qui ont \e m6rite de fonctionner, et qu'il ne saurait 8tre question de supplanter par de pseudo-coop&ra ti ves
Depuis cette Qpoque, trois faits nouveaux se sont produits : U n