études de droit
Chaque année, la filière droit accueille environ 30.000 nouveaux entrants. Pourtant, ces étudiants connaissent un fort taux d’échec : les promotions de première année comptent toutes 1/4 à 1/3 de redoublants… "La vision du droit qu’ont les bacheliers est déformée par les médias, constate Serge Slama, maître de conférences en droit public à l’université d'Évry-Val-d’Essonne. Le droit tel qu’on l’enseigne n’a rien de rigide : il est souple, évolutif." Plus que de connaître les règles par cœur, "un bon juriste doit savoir qualifier les situations, mais surtout savoir poser les problèmes et aller chercher des solutions", explique de son côté Agnès Louis-Pécha, assesseur du doyen chargée de la formation à l’UFR (unité de formation et de recherche) d’économie, de droit et gestion de l’université de Bretagne Occidentale. Résultat, "pour faire un bon étudiant en droit, il faut avoir le goût des phénomènes sociaux, sur lesquels nous travaillons, la rigueur mathématique (sans pour autant aimer les chiffres !) pour le raisonnement, et en même temps le goût des mots, qui sont nos instruments de travail", résume-t-elle.Les études de droit en questions
Chaque année, la filière droit accueille environ 30.000 nouveaux entrants. Pourtant, ces étudiants connaissent un fort taux d’échec : les promotions de première année comptent toutes 1/4 à 1/3 de redoublants… "La vision du droit qu’ont les bacheliers est déformée par les médias, constate Serge Slama, maître de conférences en droit public à l’université d'Évry-Val-d’Essonne. Le droit tel qu’on l’enseigne n’a rien de rigide : il est souple, évolutif." Plus que de connaître les règles par cœur, "un bon juriste doit savoir qualifier les situations, mais surtout savoir poser les problèmes et aller chercher des solutions", explique de son côté Agnès Louis-Pécha, assesseur du doyen chargée de la formation à l’UFR (unité de formation et de recherche) d’économie, de droit et gestion de l’université de