L'assommoir

par

Conclusion

L’accueil réservé à L’Assommoir ne fut pas tendre : on accusa Zola de vulgarité, de pornographie, de coupable complaisance. Pourtant, l’écrivain déclare dans la préface : « L’Assommoir est le plus chaste de mes livres. » En effet, les personnages croisés par le lecteur ne sont pas mauvais : ils le deviennent, à cause de la vie terrible qu’ils doivent mener. Pour la première fois, un bourgeois, un lettré se penche sur le peuple pour y poser un regard scientifique, dans un but strictement descriptif. Roman naturaliste par excellence au départ, L’Assommoir pousse le lecteur à se ranger du côté du peuple, à moins de choisir d’ignorer délibérément le drame qui se joue aux barrières de la capitale. L’Assommoir devient alors un livre politique, un manifeste qui oblige le lecteur à prendre parti.

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