Blanche ou l'oubli

par

La richesse linguistique

Blanche ou l’oubli abonde de ressources linguistiques ; Aragon exemplifie la richesse littéraire du mouvement surréaliste. Chaque chapitre regorge d’exemples du talent de l’auteur et de la qualité de sa prose.

« On revient sur cette silhouette de soi-même comme si on louchait sur son nez, ses épaules : il ne reste du jeune homme que j’étais qu’une vague attitude, qu’un soupçon de ce qu’il va sans doute advenir de lui. Je relis ma vie, comme un roman que j’aurai aimé, enfin qui m’eût fait jadis une certaine impression. »

De son amalgame de figure de styles à sa synchronisation dialectale d’idées en passant par le titrage énigmatique de ses chapitres, Aragon maintient le mystère – bien qu’il semble raconter ouvertement l’histoire – qui accompagne un récit habilement rédigé. Son usage tempéré des figures de style que sont le parallélisme et la métaphore nous fait une fois de plus penser au style de Flaubert dans L’Éducation sentimentale. Aussi, la maîtrise impeccable qu’Aragon démontre de la langue française est cohérente avec le métier de linguiste de son personnage princip

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