Eugénie Grandet
par Honoré de Balzac
Félix Grandet, le père Grandet
Le père Grandet est un vieil avare tyrannique. Tous ses rapports sont régis par une seule règle, celle de son intérêt financier. Pour lui, la faillite est une honte suprême, c’est « l’action la plus déshonorante ». Il n’a de considération que pour ceux qui peuvent lui être d’un quelconque intérêt, ignorant les autres, même au sein de sa famille. Ainsi, il dédaigne Charles Grandet, son neveu désargenté, et ne s’intéresse à sa fille qu’en sa qualité d’héritière, n’hésitant pas à la manipuler et à lui faire renoncer à son héritage maternel. Malgré son abondante richesse, son avarice le pousse à vivre chichement et à se refuser tout confort matériel, refusant d’allumer du feu à moins que le froid ne soit intenable, ou refusant d’appeler un médecin quand sa femme tombe malade.