Dans sa dernière lettre, Peter s’adresse à un de ses plus vieux amis. Disparu depuis maintenant bien longtemps, Jonathan reste pourtant à jamais dans son cœur. Peter sait aujourd’hui qu’il peut partir le cœur léger ; il a accompli sa mission. En rédigeant ce texte, il espère cependant une chose : que si cette lettre parvient un jour à son destinataire, celui-ci saura se souvenir de tout ce qu’ils ont vécu et faire partager à celle qu’il aime les moments forts qu’ils ont connus ensemble.
Peter Gwel, commissaire-priseur, et Jonathan Gardner, expert en peinture du XIXe siècle, se rendent à une conférence à Miami. Là-bas, l’expert doit présenter une œuvre de Vladimir Radskin, un peintre russe dont le travail l’obsède. Malgré le trac et ses problèmes de couple avec Anna, artiste peintre, la présentation se passe bien.
Radskin, après avoir animé chez le tsar une haine farouche en peignant la souffrance du peuple, est contraint de fuir. Profitant de la nuit il s’échappe du château avant de se cacher. C’est alors qu’il assiste, impuissant, à l’exécution de sa femme Clara. Hanté par cette vision, il fuit la Ru