La Religion dans les limites de la simple raison

Le rapport entre les bons principes et les mauvais principes dans la vie de l’homme est un autre thème prédominant de cet ouvrage philosophique. Il s’agit ici de déterminer l’influence de ces deux types de principes sur l’existence de l’homme. Kant estime que devenir « moralement bon »  se résume à exhiber nos qualités. L’homme qui est moralement bon est celui qui parvient à lutter contre ses propres démons. C’est un conflit intérieur à l’homme, une lutte pour son âme. Un combat permanent entre le bien et le mal : « Pour devenir un homme moralement bon, il ne suffit pas de se borner à laisser se développer sans obstacle le germe de bien inhérent à notre nature, mais il est encore nécessaire de lutter contre une cause du mal, à tendances contraires, que nous trouvons également en nous » . La lutte pour le bien suppose un adversaire qui nous amène à contrer sa détermination à faire le mal. Il est un obstacle qui se dresse devant nous. Il doit nécessairement y avoir un combat, un affrontement. C’est la victoire sur la tentation, sur les milles possibilités qui s’offrent à nous de nous