Le meilleur des mondes

par

L’homme du Meilleur des mondes

A. L’opposition entre vérité et bonheur 

 

Une véritable dichotomie est présente entre ces deux notions.La seule vérité entendue et propagée dans ce monde est celle émise par « Sa Forderie », les livres étant interdits. Or, la parole d’un seul homme peut difficilement être considérée comme une vérité absolue, restant subjective, soutenue par aucun autre élément extérieur. Comme les individus ne possèdent plus aucun libre arbitre ni sens critique, ils ne peuvent s’y opposer. Cette absence de place pour la réalité est particulière, mais c’est le moyen le plus simple de tenir un peuple sous sa coupe. C’est d’ailleurs ainsi que les dictatures fonctionnent. La seule vérité est celle apportée par le grand chef. Les livres qui pourraient être supports de réflexion sont donc logiquement bannis. Nous pouvons prendre l’exemple de Hitler qui a fait brûler les livres lors de l’Occupation pour ôter la connaissance : on parle alors autodafé qui, s’il n’a toujours l’évidence d’un bûcher, peut se mettre en place bien en amont dans une organisation dictatoriale.

La vérité est donc séparée du bonheu

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur L’homme du Meilleur des mondes >