Les Amours jaunes

par

Rondels pour après

Dans cette dernière catégorie, qui rappelle « Ça », le poète essaie, en riant, de savoir quelle sera sa postérité. Le plus significatif, c’est que le premier poème de la catégorie s’appelle « Sonnet posthume ». Corbière, de son vivant, aura publié un sonnet posthume ! On peut interpréter cela de la manière suivante : par-là, Corbière se moque des poètes qui ne travaillent que pour la postérité ; lui est un poète du présent.

 

 

            Si on avait dit à Tristan Corbière qu’on le lirait encore plus de cent ans après sa mort, il aurait certainement répondu par un rire incrédule. Malgré tout, le fait est là : on lit encore Les Amours jaunes, et avec un intérêt qui ne tarit pas depuis que des auteurs aussi importants que Verlaine, Laforgue, T. S. Eliot ou Tristan Tzara l’ont célébré. Il suffit de noter que le nombre d’articles et d’études universitaires sur le recueil ne diminue pas pour le constater.

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Rondels pour après >