Parties des animaux

par

L’antériorité du possesseur de l’objet sur celui-ci

En affirmant que tout objet que la nature a créé détient une fin en soi, Aristote expose une thèse selon laquelle l’homme serait donc le plus intelligent des animaux.

En effet, il réfute tout d’abord une vision mécaniste de l’attribution de certaines facultés à certaines espèces. Une espèce n’est pas puissante car elle détient une caractéristique que les autres n’ont pas, mais à l’inverse parce qu’elle est la plus développée qu’on la dote de cette caractéristique.

Ainsi, le philosophe appuie sa thèse par l’exemple du flûtiste : « Ce qui convient, en effet, c’est de donner des flûtes au flûtiste, plutôt que d’apprendre à jouer à qui possède des flûtes ». Le savant convient donc d’une antériorité de l’espèce sur les caractéristiques de cette espèce même.

Il se penche sur le cas de la main. De nombreuses espèces possèdent des organes analogues, tels que pinces, pattes, etc. Cependant, Aristote considère que la main est, de tous ces objets, le plus développé : en effet, il peut répondre à différentes fonctions grâce à la présence d’un pouce, peut tout aussi bien at

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