Nous avons vu que l’auteur cherche ici à inculquer des valeurs qui lui semblent indispensables au lecteur. L’un des sujets qui semble le plus tenir à cœur à l’auteur est celui de la tolérance, de l’ouverture d’esprit. Mais il défend également les valeurs de l’indépendance face au carcan de la société et de l’honnêteté, plus particulièrement l’honnêteté envers soi-même.
1. L’ouverture d’esprit
C’est l’un des sujets au cœur du roman. Amos Oz cherche à nous apprendre à nous défaire de nos préjugés, des « qu’en dira-t-on », à laisser plus de place à notre ouverture d’esprit, à devenir plus tolérant. Dans le village de Maya et Matti, les différences ne sont pas tolérées : que ce soit des divergences de croyance, de façon d’agir ou de caractère, chaque écart avec le comportement dit « normal » est à bannir. Pour renforcer cette idée qu’il est nécessaire d’être comme tout le monde, la malédiction de la hennite tombera sur chaque personne manquant à cette règle tacite : « En effet, quiconque refuse de se fondre dans le moule, d’être comme tout le monde, souffre de la maladie du hennissem