Amédée Ozenfant

de Gropius exerça un attrait considérable sur les artistes et les savants européens, puisque quelques-uns parmi les plus grands enseignèrent au Bauhaus ou lui rendirent visite (Theo Van Doesburg, Marcel Duchamp, Albert Gleizes, El Lissitsky, Amédée Ozenfant) ou le soutinrent (Arnold Schönberg, Béla Bartók, Max Reinhardt, Albert Einstein). Le succès des fêtes continuelles qui y étaient données témoigne de sa vitalité. L'orchestre de jazz du Bauhaus, les bals costumés, prétexte à toutes les fantaisies

(pt) Segantini, Giovanni (pt) Seurat, Georges (pt) Signac, Paul (pt) Toorop, Johannes Theodoor, dit Jan (pt) Walker, Horatio (pt) Watts, George Frederic (pt, sc) Littérature Allais, Alphonse Banville, Théodore de Barby d’Aurevilly, Jules-Amédée Baudelaire, Charles Bloy, Léon Champfleury, Jules-François-Félix Husson, dit Comte, Auguste (phi) Coppée, François Cros, Charles Daudet, Alphonse Dostoïevski, Fiodor Mikhaïlovitch Engels, Friedrich (phi) Flaubert, Gustave Fromentin, Eugène

: architecture : Chrysler Building (New York). Empire State Building (New York). Tony Garnier, Auguste Bluysen, Le Corbusier et Robert Mallet-Stevens. design : aménagement intérieur de l'Aubette (Strasbourg). Ludwig Mies van der Rohe. Amédée Ozenfant. Cinéma : L'Inhumaine de Marcel L'Herbier avec des décors de Robert Mallet-Stevens. Peinture : Tamara de Lempicka. Une figure emblématique de la période Art déco est la garçonne : on assiste en effet à l'émancipation de la femme qui occupe

œuvre d’un procédé de préfabrication lourde capable de répondre à la demande de la reconstruction. En 1917, Le Corbusier, qui est encore Charles-Edouard Jeanneret, quitte la Chaud-De-Fond pour Paris où il se lie d’amitié avec le peintre puriste Amédée Ozenfant. En compagnie de ce dernier, il crée la revue Esprit Nouveau en 1920. Celle-ci se préoccupe du tournant majeur que connaissent les disciplines artistique et architecturale à la lumière de l’industrialisation. C’est une compilation d’articles de

natale, Jeanneret multiplie ses expériences d’enseignant et d’architecte. Cette première période suisse s’achève par la construction de la villa Schwob, 1917. En 1916, Le Corbusier s’installe définitivement à Paris, où il rencontre le peintre Amédée Ozenfant qui le pousse vers la peinture « puriste ». Ils en rédigent ensemble le manifeste intitulé Après le cubisme. Les auteurs définissent leur projet, par un retour au dessin rigoureux de l’objet. Plus tard, le Corbusier dira : « Le purisme était une

minimum (tables, chaises, fauteuils), et se focaliser sur des casiers de rangement, incorporés à l’architecture en servant de partition sur des espaces ouverts. Couverture de L’Esprit Nouveau n°15, février 1922 Revue fondée par Le Corbusier, et Amédée Ozenfant en 1919 Charlotte Perriand (1903-1999) associée dès 1927 à Le Corbusier et Pierre Jeanneret, est responsable du programme d’équipement de la maison. Sa création part des gestes pratiques, du mouvement du corps dans un espace utilitaire qu’elle

crêche, école, salle de sports, laveries sont à la disposition des habitants. Le toit-terrasse accueille, outre les équipements, des manifestations festives. Couverture de L’Esprit Nouveau n°15, février 1922 Revue fondée par Le Corbusier, et Amédée Ozenfant en 1919 Unité d’Habitation, Marseille, 1945 Salle commune et loggia, Toit terrasse, Inauguration Unité d’Habitation, Marseille, 1945 Salle commune, Cuisine et meubles au premier plan de Ch.Perriand Table et chaises de l’espace repas de Jean

Villa Schwob, 1916 : savante exploitation du potentiel spatial du système Hennebique, qui lui permet de plaquer sur l’ossature porteuse des éléments stylistiques tirés d’Hoffmann, Perret et Tessenov. Le Corbusier eut la chance d’être présenté à Amédée Ozenfant, avec qui il développera l’important mouvement dédié à l’esthétique de la machine qu’est le purisme. Fondé sur la philosophie néoplatonicienne, le purisme s’intéressa à toutes les formes d’expression plastique. En somme, il s’agissait rien de

un « Congrès international pour la détermination des directives et la défense de l’esprit moderne » ou « Congrès de Paris » qui est annoncé par Comoedia pour mars 1922. Le communiqué est signé de Georges Auric, Robert Delaunay, Fernand Léger, Amédée Ozenfant, Jean Paulhan, Roger Vitrac, et Breton - qui dirige l’entreprise. Breton donne au congrès pour objectif d’examiner « les caractéristiques de groupements ou d’écoles [comme] l’impressionnisme, le symbolisme, l’unanimisme, le fauvisme, le simultanéïsme

travers desquels Ionesco s'oriente vers une écriture intimiste où il se cherche, s’analyse lui-même et se révèle. La coexistence intermittente de ces trois figures ne fait aucun doute. En effet, l’introspection est déjà présente dans Les Chaises et dans Amédée ou Comment s'en débarrasser, de même que dans les journaux intimes, Journal en miettes et Présent passé. Passé présent, que sont publiés dans les années 1960, soit à l’époque où il investit les grandes scènes aux côtés de Jean-Louis Barrault. À l’inverse