Apocope

LA MYTHOLOGIE DU TICKET DE METRO A entendre « ticket de métro », l’oreille retient surtout « métro ». Il nous faut fouiller un peu notre mémoire collective et prendre à rebours apocope et aphérèse pour remonter à l’origine du mot : de métro à métropolitain, puis de métropolitain à chemin de fer métropolitain. Symbole du progrès, le métropolitain s’engouffre en ville pour la première fois le 19 juillet 1900 à l’occasion de l’exposition universelle. A l’image de celle-ci, il joue le rôle d’une

S’élide devant une voyelle. Renaissance : l’orthographe fluctuant, c’est flou. Classique : - e devant consonne : 1 syllabe2 - e devant voyelle : 0 syllabe (élision) - e à la rime : 0 (apocope : chute d'un phonème, d'une ou plusieurs syllabes à la fin d'un mot (opposé à aphérèse= au début).) Au Moyen-âge : apocope à l’hémistiche également (césure épique). Problèmes : - e en monosyllabe tonique devant voyelle : « dites-le à ». Les Classiques l’évitent. - e après voyelle et non-élidable : à l’intérieur

Étymologie: comparaison dépréciatives avec l'âne était le premier sens de bourrin. Bomber: 1. bomber la guérite (à une femme) = la mettre enceinte 2. se bomber = se passer involontairement de quelquechose burlingue: bureau étymologie: apocope de bureau et resuffixation avec -ingue bec: tomber sur bec = rencontrer un obstacle sérieux et imprévu ganache: 1. mâchoire inférieure 2. imbécile, notamment dans la loc 3. vieillard étymologie: de l'italien ganascia

comme un mot) : ARS (Agence Régionale de Santé) ou OTAN (Organisation de l’Atlantique Nord) ; - apocope (troncation de la fin d’un mot pour n’en conserver que le début) : une automobile -> une auto. - aphérèse : troncation du début d’un mot pour n’en conserver que la fin) : les américains -> les ricains • On appelle mot-valise : - soit un mot créé à partir de deux mots ayant subi une apocope et une aphérèse : franglais, restoroute... ; - soit un mot créé par télescopage : alicament, patrouillotisme

chanteur, cerf-volant C. L’abréviation a) troncation : en progression constante en néologie - on tronque le début du mot : aphérèse (assez rare) : (ca)pitaine, (auto)bus, auto(car), (amé)ricain, (pro)blème, (mu)zique - on tronque la fin du mot : apocope (plus fréquente) : promo(tion), fac(ulté), resto U (restaurant universitaire), imper (méable), vélo(cipède) Les mots ayant une syllabe en –O sont prononcés jusqu’à cette syllabe : ado(lescent), chimio(thérapie), écolo(giste), nympho(mane)… D’autres

tout se tord => on joue avec Devant son tribunal// l’évêqu[e]// la fit citer D’avance//il l’absolvit// à caus[e]// de sa beauté => apocope, c’est-à-dire qu’on fait tomber le e => alexandrin Ô // bel[le] Lor[e]ley aux// yeux pleins de pier[re]ries => déplacement de la césure =>synérèse (diérèse) « sorcel[le]rie » 3 possibilités Apocope à « flammes » apollinaire s’amuse avec le décentrage du vers I- la femme fatale séductrice Schéma narratif: - situation initiale:

[k] et des dentales aussi [d] [nasales : Consonnes : m/n et voyelles : an, un, in, on] intrusion des enfants donne une dernière chance à la vie als que tout se mourrait dans 1er strophe v9 pour avoir alexandrin : pas de diérèse à « jouant » et apocope du « de » « jount de l'harmonica » ajoute du naturel et donne dynamisme (Apo joue avec les règles classiques, en a besoin pour les transgresser) v3 intrusion des enfants est motivés par les colchiques, on revient donc à la mort et amour. Intrusion

Boubakeur6 est la contraction de Al-Ilāh, (« le Dieu ») en arabe. Le mot se compose de l'article ال al, qui marque la détermination comme l'article français « le », et de إِلَاه ilāh, qui signifie « (un) dieu ». Al suivi de ilāh donnerait Allāh par apocope du deuxième terme, qui porterait donc une hamza instable. Le mot aurait ensuite été univerbé. De sorte, Allah se traduirait littéralement par « le Dieu » — usage qui rappelle celui du mot « Dieu » écrit avec une lettre capitale en français. Les exégèses

déconseillé par les organismes de néologie français et québécois, est cependant également utilisé par certains francophones. Le pluriel de tutoriel est tutoriels et non tutoriaux. On constate depuis 2005 une utilisation accrue du terme tuto(s) (apocope) sur internet pour désigner un tutoriel en langage courant. On utilise également le terme didacticiel, bien que celui-ci désigne plutôt un programme informatique didactique. Un didacticiel (contraction de « didactique » et « logiciel ») peut désigner

15). Et on se demande comment J.-P. Bobillot a pu proposer des pro­nonciations comme «Tandis qu' lent's et meuglant»; ou comment il ne s'est pas rendu compte de la contradiction dans l'hypothèse «de cerne et d' lilas», où le premier de n'est pas apocope, alors que le second l'est. Un tel allégement aurait rendu plus simple et plus clair l'exposé. Mais surtout la suppression des hypothèses d'apocope de l'e muet non élidé réduit considérablement le coefficient «aléatoire» de la versification d'Apollinaire