Arthur Cecil Pigou

insuffisances du marché à plusieurs niveaux. Ainsi tout d’abord, selon l’économiste britannique Arthur Cecil PIGOU, c’est à l’État de gérer les externalités, une externalité étant un acte de consommation ou de production commis par un agent qui agit de façon positive ou négative sur l’utilité d’un autre agent, sans que cette interaction ne transite pas le mécanisme des prix c’est-à-dire par le marché. Arthur PIGOU distingue alors le produit marginal net privé du produit marginal net social et explique

celui des externalités et ce sont des effets créés par un agent économique lorsqu’il procure à autrui par son activité une utilité ou une désutilité sans compensation monétaire. L’Etat est chargé de gerer ces externalités, selon l’economiste Arthur Cecil PIGOU par le fait d’imposer des taxes sur celui qui émet une externalité négative. Le deuxiéme cas est celui des services ou des biens collectifs comme les routes, ces derniers ne peuvent être pris en charge que par l’Etat parce qu’ils nécessitent

L'École néoclassique naît de la « révolution marginaliste » dans les années 1870. Si elle connait avec Alfred Marshall et Arthur Cecil Pigou une forte influence, dans sa forme actuelle elle deviendra la principale école de pensée au début des années 1950. Dans la troisième édition de son livre Economics, qui a été un des manuels de référence alors, Paul Samuelson écrit en 1955, « ces dernières années, 90 % des économistes américains ont cessé d'être des « économistes keynésiens » ou « antikeynésiens

l’emploi ? John Maynard Keynes, économiste anglais du XXème siècle, conduit ses études économiques à l’école néo-classique de Cambridge ou il suit les cours des économistes les plus éminents de l’époque : tel que Alfred Marshall (1842-1924) et Arthur Cecil Pigou (1877-1959). Il connaîtra la crise de 1929; période marquée par une forte dépression économique qui touchera grand nombre de pays et qui aura des conséquences sociales massives. Ce qui amènera Keynes à penser que le marché n’est pas suffisamment

insuffisances du marché à plusieurs niveaux. Ainsi tout d’abord, selon l’économiste britannique Arthur Cecil PIGOU, c’est à l’État de gérer les externalités, une externalité étant un acte de consommation ou de production commis par un agent qui agit de façon positive ou négative sur l’utilité d’un autre agent, sans que cette interaction ne transite pas le mécanisme des prix c’est-à-dire par le marché. Arthur PIGOU distingue alors le produit marginal net privé du produit marginal net social et explique

Le cadre international du principe pollueur-payeur À l’origine, le principe du pollueur-payeur est un principe économique né à la suite d’une interprétation de la théorie des externalités développée par Arthur Cecil Pigou au début des années 20 . Celle-ci définie une externalité par l’impact des actions d’un agent sur le bien-être des personnes non concernées a priori par ces actions. De plus la théorie précise qu’elles doivent être « internalisées » c’est-à-dire que le coût social de la production

les insuffisances du marché à plusieurs niveaux. Ainsi, selon l’économiste anglais Arthur Cecil Pigou, c’est à l’État de gérer les externalités, une externalité étant un acte de consommation ou de production commis par un agent qui agit de façon positive ou négative sur l’utilité d’un autre agent, sans que cette interaction ne transite pas le mécanisme des prix c’est-à-dire par le marché. Quoique néoclassique, Pigou légitime une certaine intervention de l’Etat. L’Etat doit donc prendre en charge les

b. L’internalisation des externalités C’est Arthur Cecil Pigou (1920) qui a le premier proposé de mettre en place une taxe pour internaliser les externalités négatives, idée développée par Meade en 1952. L’économie du bien-être, telle que la conçoit Pigou, est une interrogation sur les liens existant entre la recherche de l’intérêt individuel et la recherche de l’intérêt collectif. Du fait de l’interdépendance non compensée entre les agents, Pigou voit que l’utilité collective ne peut être appréciée

alors de créer un « marché des droits à polluer » dont il déterminera le plafond, et dont le libre fonctionnement aboutira par le jeu d’échange des permis entre les entreprises, à déterminer le prix social du carbone. → Sol° « pigouvienne » (Arthur Cecil PIGOU, GB, travaux sur monnaie, éco du bien-être et emploi) = utiliser l’outil fiscal pour modifier les prix relatifs ; instituer des écotaxes qui, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique prennent la forme d’une taxe carbone.

environnementales, qui corrigent les prix des marchés existants et les marchés de « droits d’émission », qui permettent de faire émerger de manière décentralisée un prix des émissions. Ces deux instruments sont issus des travaux respectifs d’Arthur Cecil Pigou et de Ronald Coase. A. La contrainte : la réglementation. Afin d’empêcher leur production, il est tout d’abord possible d’agir à la source des externali- tés négatives par la réglementation, c’est-à-dire par leur interdiction