Bourgeois Gentilhomme Les Différents Comiques

il a passé seize ans au château de Mme Châtelet avec qui il entretient une relation amoureuse et intellectuelle, puis rejoint la Cour où Mme de Pompadour lui assure sa protection. En 1945 il est nommé historiographe, puis en 1946 il est élu « gentilhomme ordinaire de la chambre du roi ». Enfin, il est élu à l’Académie Française. En 1947 il est disgracié et contraint de se réfugier auprès de Mme Châtelet, à la cour du roi de Pologne Stanislas. Il publie alors, en 1947, le conte philosophique Zadig

les grossièretés licencieuses sur la scène, condamnant ce genre dramatique. Pierre Corneille, après avoir donné des comédies (L'Illusion comique) & une pièce épique d'inspiration espagnole : Le Cid, fonde la tragédie classique française avec Horace & Cinna. Jean Racine porte ensuite la tragédie à sa perfection. Molière illumine, quant à lui, la scène comique de son génie & hisse la comédie à un niveau de respectabilité comparable à celui de la tragédie, genre noble par excellence.

bienvenue en langue franque. Cinq ans plus tard, en 1670, participant à la composition du Bourgeois gentilhomme, le même chevalier se plaît cette fois à conseiller Molière et Lully sur des strophes de la pièce transcrites en lingua franca. Position dissymétrique à l’égard de cette langue dans un premier temps puis expertise, réappropriation, voire travestissement de ce parler … Prise sous différents angles, chacune de ces situations peut illustrer la thèse centrale qui charpente cette longue

de troupe et auteur. Et même s'il connut des difficultés comme directeur de troupe ou comme auteur, il bénéficia d'une immense notoriété, aussi bien auprès du public, que de la cour ou de ses pairs. Ce succès, il le dut à ses talents d'acteur comique, à sa qualité d'animateur de troupe mais aussi, bien sûr, à son génie d'auteur. En tant qu'auteur, Molière parvient à hisser la comédie, alors considérée comme un art mineur, au rang de la tragédie. Il réussit à réaliser la synthèse de plusieurs

mathématiques, physique, philosophie, mais aussi escrime et danse). Grâce à son grand-père, il a pu assister aux représentations théâtrales de l'Hôtel de Bourgogne, mais aussi à celles des improvisations sur canevas des Italiens, ou aux farces comiques de Gaultier-Garguille ou Guillot-Gorju. Selon certaines sources, il aurait eu pour condisciple le prince de Conti, qui deviendra l'un de ses protecteurs. Le 18 décembre 1637, il prête le serment de tapissier royal, reprenant ainsi la charge de son

pourrait se croire dans le dénouement d’une tragédie. Mais très rapidement, le registre comique revient au galop avec la réplique finale de Sganarelle : « Mes gages, mes gages ! » ; Sganarelle est peiné, non de la mort de son maître mais de la perte de son argent. Le châtiment de Dom Juan peut paraître exemplaire : un homme qui défie toutes les lois sociales et la puissance divine ne peut survivre. Pourtant le comique de cette réplique finale annule l'effet voulu : Dieu n'a pas le dernier mot. La pièce

souvent au centre de leurs pièces. Ionesco traite par exemple des abus de pouvoir des dictateurs dans sa pièce Rhinocéros, qui narre l’histoire d’une ville soudain envahie par des hommes transformés en rhinocéros. Cette pièce a un réel potentiel comique avec son côté fantastique, ses personnages grotesques mais est aussi très engagée dans sa dénonciation des formes de totalitarisme et d’un peuple passif qui suit son voisin. Nonobstant l’humour n’est pas le seul procédé plaisant : à l’humour se

j’ai eu un coup de foudre et je l’ai adaptée l’année d’après. Je ne pense cependant pas qu’un metteur en scène doit être prêt pour un projet. Il a juste l’envie d’avancer avec lui. Quand on est metteur en scène, on traverse sans cesse des univers différents, on est en pleine mutation. On fait comme des entrées et des sorties de scène en changeant à chaque fois de masques. Pour Les Fourberies de Scapin, on est revenu, avec mon dramaturge Marco Sabattini, aux origines de Molière, à des textes en italien

également quelques sujets bibliques. Par la suite, les pièces vont s’orienter vers des sujets politiques tirés de l’histoire moderne. c. Thème Toutes les pièces mettent en scène un thème unique sous différentes formes  : l’homme est soumis à son destin qu’il ne peut contrôler et auquel il ne peut échapper ; il lutte en vain contre des forces venant de l’extérieur ou du plus profond de lui-même. La fatalité

1637 ) Cinna ( 1643 ) Jean Racine ( 1639 - 1699 ) Bérénice ( 1670 ) Phèdre ( 1677 ) Comédie Molière ( 1622 - 1673 ) Le Bourgeois Gentilhomme ( 1670 ) Poésie François Malherbe ( 1555 - 1628 ) “Mes Yeux, … “ Nicolas boileau ( 1636 - 1711 ) L’Art Poétique ( 1674 ) Romans Honoré d’Urfé ( 1567 - 1627 ) L’Astrée ( 1607 ) Paul Scarron ( 1610 - 1660) Le Roman Comique ( 1657 ) Nouvelle Marie-Madeleine de Lafayette ( 1634 - 1693 ) La Princesse de Clèves ( 1678 ) Le XVIIIème siècle ou Siècle