Combat Epique Hector

lamentations de l'héroïne éponyme y constituent un attrait aussi marquant que la fureur finale d'Oreste. Ces deux tonalités contrastées habillent d'une aura tragique la chaîne amoureuse (Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector - qui est mort), inspirée des pastorales contemporaines, ces romans d'amour entre bergers et bergères, qui imprègnent l'imaginaire sentimental de l'époque. Pendant plus de deux actes, le sort du petit Astyanax et le devenir d'Andromaque semblent

recouvrir les origines lointaines et précieuses. De l'Antiquité à nos jours, en voici les principales déclinaisons qui pourraient permettre, de manière indirecte, de parfaire l'appréhension d'un personnage dans une œuvre artistique. 2 Les récits épiques entraînent un élargissement de l'appellation aux hommes, et notamment aux guerriers attachés au Bien et à la protection de leur cité (les héros de "L'Iliade" (VIIIe siècle av. JC), mais également ceux des chansons de l'époque médiévale, telle la "Chanson

le cadre de l’action. Celle-ci se déroule sur une toile de fond épique, celle de la guerre de Troie. Dès la scène 1 de l’acte I, celle-ci envahit l’espace : Oreste et les Grecs voient en Astyanax « l’ennemi de la Grèce » (v 70), redoutent le :« Reste de tant de rois sous Troie ensevelie » (v 72) paroles rappelant non seulement le conflit par « ennemi », mais aussi la puissance illustre de la royauté troyenne et l’issue des combats avec  « tant de rois » et « Troie ensevelie ». De même, Pyrrhus

(Thésée, ...) • Femmes tentatrices (Ulysee et les sirènes, ...) • Travaux éclatants (Hercule, ...) • Défi (Prométhée, ...) • Confrontation à la mort • Alter ego (Achille-Patrocle, ...) • Univers féminin menaçant et amours éphémères III. Le héros épique - Le terme de mythe vient du mot grec «mythos». • Dʼun point de vue étymologique : il peut signifier différentes choses, dont «récit», «fable» . Avant cela, cela signifiait «parole». Le mythe, cʼest une histoire. Elle tend à nous donner des explications

le bien de la communauté et de son peuple. Il est digne de l'estime publique par son dévouement total à une cause. Le registre épique est très présent dans l'œuvre romanesque présentant un héros hors du commun. Le champ lexical héroïque et belliqueux souligne les vertus et les qualités de héros : courage, assurance, volonté... Il suscite l'admiration et le registre épique amplifie sa force dans sa description. D'un point de vue mythologique, le héros est un demi-Dieu, comme Héraklès, ou un homme divinisé

volonté brisée, prononçant un discours envahi par des voix étrangères et butant sur des questions insolubles. Dans la première tirade, l'évocation poétique de la chute de Troie n'est pas seulement pour Racine un moyen de rivaliser avec le genre épique de l'Antiquité, elle sert d'explication à la force de résistance d'Andromaque, contre l'espèce de harcèlement que lui fait subir Pyrrhus : le traumatisme a imprimé en elle de telles images d'horreur, qu'une carapace émotionnelle lui évite les troubles

marqué par la répétition anaphorique de « voilà », avec retour progressif à la réalité présente. • v. 1009-1011 : prise de décision, marquée par le « non ». Il s'agit donc bien d'une évocation organisée, avec des personnages principaux (Hector, Priam, Pyrrhus, Andromaque), des figurants (les « frères morts » v. 1001, les vainqueurs, les mourants) et un décor (la nuit, les « palais brûlants » v. 1000). Andromaque revit et revoit la scène en même temps. Elle est à la fois actrice

éléments justifiant le rapprochement | Pages du document concernées | Hercule : le héros épique fils de Zeus, mais sa mère est une mortelle, Alcmène. Le roi de Mycènes, Eurysthée, lui a imposé douze tâches plus impossibles les unes que les autres (les 12 travaux d’Hercule) | HÉROS ÉPIQUEFatalité, déterminisme, puissance physique, narration de hauts faits.C’est un demi-dieu.Héros mythologique qui combat sans fin les forces extérieures redoutables, qu’elles soient humaines ou surnaturelles. | ARIANESPACELa

la maison d’un seigneur > la gloire des hommes = histoires antiques ou contemporaines ou un thème > improviser à partir d’un répertoire > lyre > plaisir à la parole puis l’aède remplacé par un rhapsode qui maîtrise l’art de la diction La poésie épique = poésie orale > le plaisir et l’émotion du langage Homère : goût de l’épithète, de la formule et du cliché - le passage de la scène sacrée (toutes les références aux dieux dans les formules) aux objets de la vie courante = passage d’un langage

relancée par Céphise, elle évoque l'impossibilité de voir son fils mourir. 2. Le déchirement du personnage vient d'une impossibilité à oublier le passé et l'homme aimé. Ainsi, Hector est trahi dans les deux cas, épouser Pyrrhus, c'est trahir en épousant son ennemi, et laisser tuer Astyanax, c'est voir mourir Hector une deuxième fois. Andromaque le note explicitement, son fils est « l'image d'Hector ». Elle revit son amour pour son mari par le fils. On comprend ainsi le côté insoluble de ce dilemme