Comité de salut public

(ainsi que terroriste et terroriser) exprime l'idée d'une terreur imposée à un groupe d'individus. Le mot terreur est apparu pour la première fois au XVIIIe siècle, durant la Révolution française, pendant la régime de la Terreur, lorsque le Comité de Salut Public dirigé par Robespierre exécutait ou emprisonnait toutes les personnes qui étaient considérées comme contre-révolutionnaires. Le mot a plus tard évolué pour désigner, au moins depuis la Seconde Guerre mondiale, les actions violentes

une édition de Voltaire. Le triomphe du Mariage de Figaro (1784) représente le point culminant de sa prospérité. Sous la Révolution, il cherche à se faire bien voir du nouveau régime. Mais on le suspecte. Envoyé à l'étranger comme agent du Comité de salut public, il est en même temps porté sur la liste des émigrés. Il doit s'exiler à Hambourg, tandis que ses biens sont confisqués et sa famille emprisonnée. En 1796, il revient à Paris et rétablit péniblement sa fortune. Il meurt trois ans plus tard

lieu, le cadre spatio-temporel est mis en place avec beaucoup de détails. Balzac, par une analepse, parle de la « Révolution » l.1 dont Goriot a tiré profité, désigné par la métonymie « Quatre-vingt-treize » l.10 et proche des dirigeants du « Comité de Salut Public » l.5 . C’est cette période qui a permis au marchand de s’enrichir. Zola décrit une mine du XIXe siècle grâce à un vocabulaire technique, « taille », « rivelaine » , des notations précises sur la température de « trente-cinq degrés » ou sur

1. Présentation Ce document est un texte de Maximilien Robespierre (1758-1794) présenté le 25 décembre 1793 à la Convention, au nom du comité de salut public créé le 6 avril 1793. Ce comité était composé de neuf membres, dominé par Georges Danton et délibérant en secret. Durant cette période, la France est assaillie de toute part, mais parvient tout de même à reprendre l’offensive. C’est ainsi que Robespierre présente les faits au sein du rapport où il réaffirme les principes du gouvernement révolutionnaire

(suffrage universel), l’entièreté de la population peut voter pour la Convention (représente le pouvoir exécutif), qui va donc exécuter les lois sur le peuple. Et c’est la Convention (élue par le peuple) qui va nommer et contrôler le Comité de Salut public et le Comité de Sûreté générale (Pouvoir législatif). Par contre, la liberté d’expression peu appliquée. Comparaison entre le régime installé en 1795 par rapport à celui de 91. Au niveau de la participation des citoyens aux élections, c’est

sommes demandés ce que tu écrivais encore. - Devine, chevalier. - Je ne sais pas à quoi tu pensais, mais je sais à quoi tu devrais penser. Toi, qui écris si bien, et qui as tant d’imagination, tu pourrais peut-être écrire aux membres du Comité de salut public, pour argumenter notre défense. On nous accuse d’avoir tenu des propos séditieux, d’avoir comploté avec les fédérés, nous républicains convaincus, révolutionnaires de la première heure ! Nous avons droit à un procès équitable, nous avons droit

Merlin de Douai le législateur et L’homme d’Etat Le 4 avril 1789, Merlin est élu député du Tiers état de Douai. Il joue à la Constituante un rôle actif, participant à la mise en place du nouveau cadre juridique et législatif, surtout comme membre du comité féodal, créé le 12 août, dont il est la cheville ouvrière et le rapporteur. Le 8 février 1790, il présente un long rapport, dans lequel il appelle les députés à faire, non pas une simple loi, mais « un grand acte de vigueur et de puissance » visant

la politique économique, la décentralisation •mise en place de la Convention (cf. schéma) •détérioration de la situation au printemps : l’ennemi menace à nouveau à l’extérieur et intérieur (guerre civile en Vendée). Levée en masse et Comité de salut public -la convention montagnarde (2 juin 1793-27 juillet 1794) : •l’agitation populaire tjs plus radicale d’une démocratie directe de rue : sans-culottes et « enragés »→ la neutralité devient impossible, l’opinion est surveillée •de nouvelles

-> voir constitution de l'an 1 (1793) page 311 Le pouvoir exécutif appartient à un conseil. Dans les principes, ce serait plutôt un régime parlementaire (doc 3 page 285). Les montagnards gouvernent avec un gouvernement révolutionnaire. Comité de salut public : protège la nation en danger Dans la pratique, Robespierre a une telle influence sur ses camarades qu'on peut parler de dictature personnelle. Durant cette période, la menace d'invasion de la France est repoussée grâce à la levée en masse

répression par le général Turreau ensanglantent l’ouest : environ 200000 morts) et extérieures (les offensives des pays voisins se durcissent). Pour se défendre, la Convention accentue la politique de terreur (« la grande terreur ») avec le comité de salut public qui concentre le pouvoir exécutif et législatif (Robespierre, Couthon, St-Just), le tribunal révolutionnaire qui procède à une justice expéditive, les lois des suspects (sont suspects, ceux qui n’ayant rien fait contre la liberté n’ont cependant