Crevaison

« elle entendait râler autour d’elle » ; tout comme la maison : « le long des corridors, il y avait un silence de crevaison » qui est encore une fois personnifiée. Peu à peu dans l’extrait la mort se centre sur le père Bru, dont le « trou » dans lequel il dort ressemble plus à sa tombe. Mais l’omniprésence de la mort ne se traduit pas que par son champ lexical: « crever », « crevaison », « mort », « râler », « équarisseurs », « desséché », mais aussi par une métaphore :  «  [le père Bru] retournant

propos et qu’il est donc maitre de ces personnages . Dans l’extrait de L’assommoir le narrateur dit « Cette Vaurienne de Clémence qui dans les bastringues menait le chahut avec ses cris de merluche … attristait toujours le monde par ses idées de crevaison quand elle était a l’atelier » Cette intervention du narrateur nous donne plutôt son avis sur le personnage mais aussi l’avis des autres personnages sur Clémence. Conclusion : Les romanciers présentent leurs personnages à l’aide de dialogues

description : « souffrait », « était », « entendait ». Le champ lexical de la misère (« misère » l.1, « souffrait » l.1 et « pouilleux » l.3) nous plonge dans le naturalisme, ainsi que la description de sens : « odeurs de cuisine » l.4-5, « silence de crevaison » l.5-6, il est à noter la précision de ces sens. La comparaison : « les murs sonnaient creux, comme des ventres vides » l.6, montre une atmosphère d’extrême faim. Nous retrouvons deux champs lexicaux : celui de la souffrance (« larmes » l.7, « plaintes »

privation. Elle utilise des comparaisons poignantes et des mots explicites pour nous le faire comprendre. > Les personnages sont privés de leur vie, nous sommes dans un monde impersonnel : “ Le long du corridor, il y avait un silence de crevaison “ ( L.4-5 ) “ On était là “ ( L. 7 ) ---> Tout le monde est confondu. Les personnages sont tous mis dans le même sac, ils souffrent de la même misère, des mêmes privations, ils ne sont plus rien et ne sont considérés que comme des objets. Personne

Aucunes idées, encore du mal ! 1. CONTROLER LA SECURITE AUSSI SOUVENT QUE POSSIBLE Petite Histoire : Au début du siècle on crevait en moyenne tous les 170 km. Même si on compte aujourd’hui une crevaison tous les 100 à 135 000 km, soit 4 à 5 fois moins qu’il y a 40 ans, une bombe anti crevaison est une bonne parade dans la plupart des cas. STATS : Sur Autoroute  2 Véhicules sur 3 roulent avec des pneus sous-gonflés (d’au moins 0,3 bar). 1 accident mortel sur 20 survient après l’éclatement

secours. Vous risquez de tomber en panne d’essence. Après un accident, vous ne repartez qu’après avoir fait réparer la voiture. Toutes ces situations sont représentées au 1000 BORNES par des cartes. Des bornes et des feux rouges et verts, des crevaisons, des roues de secours, des limites de vitesse et des fins de limite, des accidents, des réparations, et des pannes d’essence... Composition du jeu Les 106 cartes utiles se partagent en 4 familles : - les étapes, qui représentent les km parcourus;

secours. Vous risquez de tomber en panne d’essence. Après un accident, vous ne repartez qu’après avoir fait réparer la voiture. Toutes ces situations sont représentées au 1000 bornes par des cartes. Des bornes, et des feux rouges et verts, des crevaisons, des roues de secours, des limites de vitesse, et des fin de limite, des accidents, des réparations, et des pannes d’essence... 2. Composition du jeu Les 106 cartes utiles se partagent en 4 familles: - les étapes, qui représentent les km parcourus

sous le petit escalier » (l.10). On y découvre une atmosphère angoissante notamment provoquée par le champ lexical de la misère et de la souffrance : « existence enragée par la misère » (l.1), « souffrait » (l.1), « râler » (l.2), « silence de crevaison » (l.5), « des danses s’élevaient » (l.5-6), « larmes de femmes » (l.6), « plaintes de mioches affamés » (l.6), « crampe au gosier générale » (l.7), « cet air, où les moucherons eux-mêmes n’auraient pas pu vivre » (l.8-9), « pitié » (l.9), « la mort

prénom « Gervaise » qui est le sujet de nombreuses phrases ce qui donne l’impression au lecteur que c’est Gervaise qui parle et que ce sont donc ces véritables pensées. De plus ceci est renforcé par l’utilisation du langage familier « danse », « crevaison », « mioches », « crever » et « était comme un chien pour elle » car le lecteur voit l’insuffisance de vocabulaire ce qui reflète généralement la misère, c’est donc une conséquence compréhensible et quasiment cohérente de cette misère du peuple

pouilleux, où trois ou quatre ménages semblaient s’être donné le mot pour ne pas avoir du pain tous les jours. Les portes avaient beau s’ouvrir, elles ne lâchaient guère souvent des odeurs de cuisine. Le long du corridor, il y avait un silence de crevaison, et les murs sonnaient creux, comme des ventres vides. Par moments, des danses s’élevaient, des larmes de femmes, des plaintes de mioches affamés, des familles qui se mangeaient pour tromper leur estomac. On était là dans une crampe au gosier générale