Cyrénaïsme

le bonheur comme excellence du corps Défini comme « plaisir durable », le bonheur se présente d’abord comme un plaisir, c’est-à-dire comme une action agréable par elle-même ; or le plaisir relève des sensations, donc forcément du corps (pour les Grecs, la pensée ne « sent » rien). Quel est ce plaisir ? Il s’agit de la jouissance ressentie lorsqu’un besoin est satisfait. (Au passage, qu’il me soit permis de dire ma consternation qu’aucune copie ne mentionne la jouissance – y compris dans son acception

 Est-ce qu’on devrait se gouverner sois même? Ceci arrive quand la partie de notre âme nommée la raison contrôle l’autre partie nommée la passion. Cette question est problématique, car les deux réponses possibles à la question peuvent avoir du sens. D’un bort, il y a les cyrénaïques et Calliclès, ceux-ci pensent qu’il est mieux de vivre en intempérant et de vivre en réalisant le plus de plaisir possible. De l’autre, il y a Socrate qui pense que se gouverner sois même amène à l’harmonie de l’âme

Le bonheur ou souverain bien est souvent associé au plaisir, à la richesse et à la bonne santé. Il correspond à ce que les Grecs appelaient « vie bonne » ou bien vivre. Il devient l’objet d’une recherche à la perfection de la vie humaine. La pensée, c’est-à-dire la faculté de juger et de se juger, peut apparaitre comme étant un obstacle au bonheur. Le bonheur ne peut il etre atteint qu’en s’abstenant de la pensée ? Nous nous demanderons si la pensée peut nuire à ce bonheur ou si au contraire elle

dans certaines religions. Ce pessimisme est parfois radicalisé, comme on le voit chez ce philosophe désespéré, Hegesias, "ministre de la mort", qui enseigna que la vie ne vaut rien, qu'il faut mourir pour être heureux. Sa doctrine (aboutissement du Cyrénaïsme) entraîna de nombreux suicides... Il y a enfin des philosophes qui remettent en cause le principe même du bonheur. Le raisonnement est le suivant : les moralistes estiment que les hommes font leur propre malheur ; mais ces hommes cherchent ce qu'ils

dernières années de la vie de Socrate sont presque totalement inconnues. En 400 av. J.-C., un autre disciple, le provoquant Antisthène, fonda la deuxième école des Petits socratiques : le cynisme. L’année suivante, Aristippe fonda la troisième école : cyrénaïsme.

dernières années de la vie de Socrate sont presque totalement inconnues. En 400 av. J.-C., un autre disciple, le provoquant Antisthène, fonda la deuxième école des Petits socratiques : le cynisme. L’année suivante, Aristippe fonda la troisième école : cyrénaïsme.

son école cyrénaïque, créée vers le 4ème siècle avant J.S. Il est donc évident qu’il aura hérité de la manière de penser de son maitre et des autres professeurs qui lui enseigneront la philosophie, pour la plus part des adeptes au cyrénaïsme. CYRÉNAÌSME Le cyrénaïsme est une doctrine philosophique selon laquelle la clef du bonheur réside dans le plaisir. C’est-à-dire que, le bonheur suprême ce que les êtres humains recherchent, c’est le plaisir. Pour les cyrénaïques, il existe deux états de l’âme

dernières années de la vie de Socrate sont presque totalement inconnues. En 400 av. J.-C., un autre disciple, Antisthène, a fondé la deuxième école des « Petits socratiques » : le cynisme. L’année suivante, Aristippe fonda la troisième école : le cyrénaïsme. L’acmé de Socrate est contemporaine de la mort d’Anaxagore22. Diogène Laërce cite le début d’un péan et d’une fable attribués à Socrate  : « Apollon Délien et Artémis, enfants illustres. Ésope dit une fois aux habitants de la ville de Corinthe

dernières années de la vie de Socrate sont presque totalement inconnues. En 400 av. J.-C., un autre disciple, le provoquant Antisthène, fonda la deuxième école des Petits socratiques : le cynisme. L’année suivante, Aristippe fonda la troisième école : cyrénaïsme.

: "Je suis un véritable épicurien" , pour dire qu'on profite de la vie. Ceci est une attitude hédoniste, "doctrine philosophique qui fait du plaisir la fin de toute existence, et le souverain bien." : "Aristippe [fondateur de l'école dite du Cyrénaïsme, dont la doctrine essentielle était l'hédonisme.] définissait le but et la fin de la vie comme « un mouvement doux accompagné de sensation ». C'est la définition du plaisir et il défend donc un hédonisme. Il n'admet même pas la thèse que le bonheur