Socrate
« Apollon Délien, salut, et Artémis, enfants illustres. Ésope dit une fois aux habitants de la ville de Corinthe de ne pas juger la vertu à l’aune de la sagesse d’un verdict populaire[3]. »
Socrate semble ne pas s’être contenté de cette éducation. D’après Maxime de Tyr, Socrate s’adressa à toutes sortes de maîtres dès sa jeunesse. Chose peut-être remarquable en ce temps, parmi ses maîtres, Socrate place plusieurs femmes. D'abord, vers 440 av. J.-C., Diotime, prêtresse de Mantinée, lui enseigna la science de l’amour, mais cette femme est peut-être un personnage inventé par Platon. Ensuite, Socrate fréquenta, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., Aspasie, la compagne de Périclès, célèbre tant par sa beauté que par son esprit. Socrate se serait instruit tout au long de sa vie : il dit être le disciple de Prodicos de Céos[4], et il fréquenta les sophistes (Protagoras, Hippias d'Élis, Polos). Il aurait appris la musique auprès de Connus ou de Damon, la poésie avec Evénus, l’agriculture auprès d’Ischomaque et la géométrie avec Théodore. Il aurait été le disciple à Samos du physicien Archélaos de Milet. Il disait ne rien comprendre à Héraclite. Ces renseignements doivent