Enfantine Petite Louis Malle

mouvement surréaliste. Quand Louis Malle annonce son projet de tourner "Zazie" chacun jure que le roman, publié l'année d'avant en 1959, est inadaptable. Sauf Raymond Queneau lui-même qui vante la simplicité universelle de jargon de son héroïne : "Après tout, qu'il s'agisse de cinéma ou de littérature, il n'y a pas trente-six façons de dire "mon cul !". Pas sûr... Dans le livre, l'oncle de Zazie préfère dire "occupez-vous de vos fesses". L'esprit de Louis Malle s'est illuminé d'une "euréquation"

Queneau sera repris par le réalisateur Louis Malle en 1960 dans un style qui tentera de mettre à l’honneur celui du roman. Ces deux œuvres mettent en relief l’usage des mots et leur impact. Ainsi nous pouvons nous demander en quoi ces deux artistes nous offrent à travers Zazie dans le métro une joyeuse leçon d’écoute de la parole. Nous examinerons dans un premier temps les personnages atypiques de ce roman pour démontrer qu’ils font partie d’un univers enfantin et poétique et enfin que ce roman emprunte

questionnement sur la sexualité de Gabriel . Son prénom fait référence à l'archange ( Gabriel ) . Zazie est la nièce de Gabriel : « Oui je suis ton tonton » (p13) . C'est une petite fille irrespectueuse , capricieuse , arrogante , vulgaire on peut le voir grâce à sa réplique culte « Napoléon , mon cul ! » . C'est aussi une petite fille obstinée ( elle veut aller dans le métro ) . Elle utilise un langage très familier ; en effet elle répond tout le temps « mon cul » . Nous pouvons bien voir que c'est

7FR01CTPA0112 statut: 81 Zazie dans le métro, Raymond Queneau et Louis Malle Question n° 1 (8 points) « Zazie est hors de l'humanité (…) : elle n'est en rien une « petite fille », sa jeunesse est plutôt une forme d'abstraction qui lui permet de juger tout langage ». Commentez cette analyse du personnage de Zazie par Roland Barthes, en vous appuyant à la fois sur le roman de Raymond Queneau et sur l’adaptation qu’en fait Louis Malle à l’écran. Conseils méthodologiques Confronté à une citation

Lacombe Lucien, Louis Malle (1974) Commentaire : ‘L’adoption’ de Lucien dans les Gestapistes Cette séquence se déroule quand Lucien est arrêté par les gestapistes à cause du pneu percé qui l’avait empêché de rentrer avant le couvre-feu. A l’Hôtel de Grottes, le quartier général des gestapistes, Lucien trahit l’instituteur et chef local du maquis, Peyssac qui l’avait refusé en raison de sa jeunesse. La séquence présente non seulement le thème de la banalité du mal, récurant tout au long du film

film par Louis Malle. En opposition au livre, le film ne plaît guère car jugé trop peu classique vis-à-vis des spectateurs. L’adaptation cinématographique se veut plus insistante sur l’aspect burlesque du livre. La vision de Paris dans le film est alors reléguée au rôle de décor, tout en ne perdant pas son intrigante et tumultueuse atmosphère. Nous pouvons alors nous demander quelle vision de Paris est donnée selon certains personnages ? Nous nous focaliserons d’abord sur la vision enfantine qu’a

es mon tonton Gabriel»(p. 9). →Mais le récit confond parfois les attitudes de l'enfant et de l'adulte: capable de se raconter La Belleau bois dormant, elle conclut « c'est drôlement con les contes de fées» (p. 31), →ce qui la →De même, cette petite fille détonne par la verdeur de son langage et par ses remarques adultes ("qu'est-ce qu'ils foutent tous ces gens?") →Elle possède un langage très familier, voire ordurier qu'elle illustre énergiquement par « mon cul» et qui lui sert d'argument péremptoire

recours à cette réplique enfantine pour mieux contrecarrer son adversaire…), ou encore par la fatigue qui finit par l’emporter sur sa résistance dans les derniers chapitres du roman. Ce sont souvent les autres personnages qui permettent de voir en Zazie une enfant: – Gabriel évoque ainsi « les enfants » à la fin du chapitre I (p. 18); – il la qualifie avec Charles au chapitre II de « petite » (p. 21); – Turandot au chapitre III la hèle ainsi: « Eh petite, où vas-tu comme ça? » (p

(…) : elle n’est en rien une « petite fille », sa jeunesse est plutôt une forme d’abstraction qui lui permet de juger tout langage ». Commentez cette analyse du personnage de Zazie par le critique Roland Barthes, en vous appuyant à la fois sur le roman de Queneau et sur l’adaptation qu’en fait Louis Malle à l’écran. Zazie est le personnage principal de l’œuvre éponyme, Zazie dans le métro. Roman expérimental de Raymond Queneau, adapté au cinéma par Louis Malle, il s'agit à l'origine d'un exercice

1) Zazie, une « petite fille » ? Au sujet du choix du prénom de son héroïne, Raymond Queneau déclare dans une interview que c’est un clin d’œil aux « zazous » parisiens, ces jeunes gens de la fin de l’Occupation, dont les centres d’intérêt étaient du reste assez similaires à ceux de Zazie (surplus américains, blue-jeans, cafés). On peut noter le décalage entre cette époque et celle où se déroule le roman, la fin des années 50. Ce prénom peut évoquer aussi le mot « zigzag », utilisé par l’auteur