Fantaisie De Nerval Versification

  Versification française L'Art Poétique de Nicolas Boileau décrit les règles classiques de versification française. « C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire Autheur Pense de l'Art des Vers atteindre la hauteur » La versification française est l'ensemble des techniques employées dans l'expression poétique traditionnelle en langue française et des usages qui y règlent la pratique du vers : regroupement en strophes, jeu des rythmes et des sonorités, types formels de poèmes. Terme au

Poésie française du XIXe siècle (Francusko pjesništvo 19. st.) (textes et contextes) Zimski semestar 2010. / 2011. 2 I. Notions de versification française 1.1. Poésie, n. f., du lat. poesis, du gr. poiêzis, action de faire, création, art de composer des œuvres poétiques; au sens littéraire : art du langage, généralement associé à la versification, visant à exprimer ou à suggérer quelque chose au moyen de combinaisons verbales où le rythme, l’harmonie et l’image ont autant et parfois plus

sensualité, des extrêmes, de l’ornementation, du langage à effets. Les poètes notables de l'âge baroque sont Théophile de Viau, Pierre de Marbeuf et Saint-Amant. La poésie classique François de Malherbe codifie au début du siècle les règles de la versification et est salué par Boileau qui brille dans la poésie d’idées avec son Art poétique ou ses Satires. Une œuvre singulière : Les Fables de La Fontaine Jean de La Fontaine A travers un genre à part mineur et non codifié, La Fontaine (1621-1695)

une rime trop facile avec «nuits» car, selon les règles strictes de la versification classique, on ne doit pas faire rimer un mot avec un de ses dérivés). Mais «minuits» suggère les pratiques prêtées aux sorciers et sorcières, qui, selon la tradition, se réuniraient à cette heure fatidique pour commencer leur sabbat. Il est assez vraisemblable aussi qu’il ait remarqué dans le second ‘’Faust’’ de Goethe, traduit par Gérard de Nerval ces mots : «Une sphère supérieure encore est habitée par les enfants

une rime trop facile avec «nuits» car, selon les règles strictes de la versification classique, on ne doit pas faire rimer un mot avec un de ses dérivés). Mais «minuits» suggère les pratiques prêtées aux sorciers et sorcières, qui, selon la tradition, se réuniraient à cette heure fatidique pour commencer leur sabbat. Il est assez vraisemblable aussi qu’il ait remarqué dans le second ‘’Faust’’ de Goethe, traduit par Gérard de Nerval ces mots : «Une sphère supérieure encore est habitée par les enfants

: Au début du XVIIe siècle, Malherbe devient le poète le plus en vue de la cour. Ce poète orgueilleux ne croit pas à l'inspiration mais se veut un technicien du vers : ses poèmes sont d'une rare perfection formelle. Il codifie les règles de la versification de manière très stricte (on lui doit la césure à l'hémistiche de l'alexandrin par exemple). Hélàs, cette codification excessive enferme la poésie dans un carcan malherbien qui n'amène que la médiocrité (hyperbole, lieux communs, vers pompeux) durant

en 1833 où il mène une vie misérable de marginal provincial. Incompris par sa famille indigne, il se réfugie alors dans le rêve, dans un passé ancien, loin du monde moderne et consacre sa vie à écrire Gaspard de la nuit qu’il qualifia lui-même de fantaisie à la manière de Rembrandt et de Callot. Gaspard de la nuit est une évocation fantastique et onirique du Moyen- Age, écrit dans une langue recherchée, riche d’images et de sonorités ensorcelantes : le poème peint des paysages et des sentiments d’un

interdisciplinaire actuel. Ainsi, Suzanne Bernard5 lisant les poèmes en prose de Baudelaire, se met notamment en quête de la découverte du ‘présent éternel’, des répétitions et des formes intemporelles que des éléments purement poétiques comme la versification et le rythme. Pour définir, alors, la poéticité de ces poèmes baudelairiens, elle cherche ces indices qui démontrent la consistance particulière du poème, qui lui permettent l’accès au champ poétique. Si les œuvres de Rimbaud et de Racine, de

Fusées ou Mon cœur mis à nu, voire les écrits dits « critiques » que sont L’Art romantique ou les Curiosités esthétiques... Ou encore : pourquoi la prose de Nadja comme celle du Manifeste du surréalisme sont-elles l’œuvre d’un poète ? Pourquoi enfin Nerval se considère-t-il comme « tombé dans la prose » dans La Bohême galante, pour chercher à évoquer dans les récits des Filles du feu un fantôme de poésie dans les chansons du Valois qu’il décrit mais n’imite pas dans leur forme ? On peut également choisir

Fusées ou Mon cœur mis à nu, voire les écrits dits « critiques » que sont L’Art romantique ou les Curiosités esthétiques... Ou encore : pourquoi la prose de Nadja comme celle du Manifeste du surréalisme sont-elles l’œuvre d’un poète ? Pourquoi enfin Nerval se considère-t-il comme « tombé dans la prose » dans La Bohême galante, pour chercher à évoquer dans les récits des Filles du feu un fantôme de poésie dans les chansons du Valois qu’il décrit mais n’imite pas dans leur forme ? On peut également choisir