Fédération nationale des Camelots du roi

l’individu dans une masse contrôlée avec une grande fermeté par un appareil étatique autoritaire et déshumanisé. Cette définition du fascisme ne semble pas pouvoir s’appliquer à la France, où les droits de l’homme sont plus assimilés, ou l’unité nationale est sensiblement plus forte que dans les nations voisines, plus jeunes. Nous verrons donc en quoi nous pouvons parler de « fascisme Français » et ce que cela représente exactement. Et ce par une approche en trois parties. La première partie sera

démocratie est fondée sur la souveraineté nationale s’oppose à celle de droit divin et à la confiscation du pouvoir sur les plus riches I- LA NAISSANCE DIFFICILE DE LA IIIe REPUBLIQUE (1870-1879)Le 4 septembre, à l’annonce de la défaite, les Parisiens envahissent le Palais Bourbon et exigent la fin de l’Empire; dans la foulée, la République est proclamée à l’Hotel de ville par Leon Gambetta et Jules Favre. Creation d’un « gouvernement de défense nationale » composé d’élus républicains modérés Bismark

système est religieux. Ordre s'explique par catholicisme. Ordre social stricte fondé sur la religion. Le roi français était souverain de la France il détenait son pouvoir de par la religion. La religion catholique était le fondement de la monarchie française. A la mort du roi transmission du pouvoir royale provenant de la religion. Tout pouvoir politique doit être légitime. Donc la légitimité du roi et de la monarchie française était le droit divin. Or les philosophes veulent reconstruire une nouvelle

France capitule - la IIIe République est proclamée à Paris (constitution d’un gouvernement de défense nationale, général Trochu, atmosphère de salut public) - Léon Gambetta quitte Paris en ballon pour organiser la défense nationale de Tours - reddition de Bazaine à Metz - décret Crémieux donnant la citoyenneté française aux Juifs d’Algérie 1871 - victoire des conservateurs à l’Assemblée nationale, Thiers (« auréolé du prestige de Cassandre », dit Furet ; « Monsieur Thiers ») devient le chef de

pensée positiviste (Auguste Comte) qui domine, reléguant la religion au second rang. Cela ne signifie pas pour autant l’absence de la morale ni de l’idéalisme. Les symboles républicains s’imposent avec Marianne, le drapeau tricolore, ou encore l’hymne national. Troisièmement, la durée n’exclue pas les crises politiques et les critiques contre le régime. On a ainsi parlé de « gueuse » à droite ou de « République bourgeoise » à gauche. Ces oppositions débouchent sur des crises graves répétées (Dreyfus

à la veille de la Révolution ou une brillante façade sur de profondes lézardes Paris peut se croire le centre du monde tant est grand le rayonnement de la culture (Philosophie des Lumières, les Encyclopédistes), de la mode et des arts français. Le roi de France est à la tête de la nation la plus puissante en Europe, les Anglais ayant été humiliés par la perte de leur colonie américaine soutenue par la France, qui a engagé son aide financière en même temps que la fine fleur de la noblesse française

thermidor de l’an X (18 mai 1804) qui établit le premier empire, le premier consul – Napoléon Bonaparte – devenant empereur sous le nom de Napoléon premier.               A la chute de l’empire, en 1804, on revient en France à un régime monarchique. Le roi Louis XVIII octroie alors une charte constitutionnelle. Cette charte est suspendue lorsque Napoléon débarque à Golfe-Juan, le 1ermars 1815. Cet évènement ouvre la guerre de cent ours, durant lequel Napoléon combat une Europe liguée contre lui, qui s’achève

Complot contre Louis XVI/ Marie - Antoinette (à l'origine pamphlets pornographiques/ question lesbianisme) Comte de Provence/ Comte Stanislas 1816: dissout chambre ultra (chambre introuvable) "Romantisme politique" 3 auteurs: Joseph de Maistre: sujet du roi de Sardaigne. Noble savoyard. Se réfugie en Russie (Cath II d'abord favorable rev, achete biblio Rousseau, puis mort de Louis XVI choc). Talent littéraire. Louis de Bonald (noble Aveyron) Chateaubriand Pensée: Lumière KANT soumission ordre naturel:

l'Exceptionnalisme de l'État à la Française, je vous propose de revenir sur quelques lieux de mémoire et Champs de Bataille. Lieux de mémoire : Le projet de l'ouvrage « Les lieux de mémoire », c'était celui d'un inventaire des lieux dans lesquels la Mémoire Nationale s'était incarnée lieux matériels, et lieux concrets. C’était celui d'une histoire symbolique d'une histoire au second degré, « les lieux de mémoire se sont d'abord des restes », écrivait Pierre Nora. Ces lieux de mémoire ne sont pas des lieux consensuels

confédération de l'Allemagne du Nord, qui regroupe tous les Etats protestants. Cette confédération est dominée par la Prusse. Il reste néanmoins pour cimenter l'unité allemande a dressé les Allemands contre un ennemi commun. Cette guerre de cohésion nationale apparaît nécessaire car les Etats du sud de l'Allemagne, de religion catholique, sont extrêmement réticents à l'égard de l'autoritarisme et du militarisme prussien ( c'est le cas de la Bavière ). Pour souder les Allemands, Bismarck rêve d'une guerre