Grande lèvre

Charles Baudelaire « À une passante » 1857 La rue assourdissante autour de moi hurlait.  Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,  Une femme passa, d'une main fastueuse  Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue.  Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,  Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,  La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! — Fugitive beauté  Dont le regard m'a fait soudainement

fond par exemple qui s'assombrit, créant une impression de profondeur faisant se détacher le sujet de celui-ci. La texture de la toile est encore sensible, presque visible, on peut aussi voir les petits coups courts de pinceau du peintre sur les grandes surfaces, tandis qu'avec les détails du visage ceux-ci disparaissent presque. La texture du fond en devient plus complexe, morcelée. La ligne est noire et mince, permettant de séparer le sujet du fond et de le faire encore un peu plus ressortir. Elle

poitrine généreuse. Elle portait des escafignons rose passion qui la rendait plus grande . Comme toutes les grandes dames elle avait un teint parfait , étincelant , radieux qui mettait en valeur ses yeux éclatants d'une couleur bleu roi . Elle avait les cheveux attachés en arrière tenus par de petites fleurs et un ruban en dentelle . Une mèche coulait sur son épaule ce qui donnait de l'équilibre à sa coiffure . Le rouge à lèvre était admirablement bien appliqué , il mettait en valeur ses lèvres pulpeuses

Au cœur, quel pincement bizarre ! Baiser, festin d’amour dont je suis le Lazare ! Il me vient de cette ombre une miette de toi,- Mais oui, je sens un peu mon cœur qui te reçoit, Puisque sur cette lèvre où Roxane se leurre Elle baise les mots que j’ai dits tout à l’heure ! » Dans ces vers, Cyrano utilise le procédé de l’aparté. Il fait un monologue qui n’est adressé à aucun autre personnage à part lui et le spectateur. Ce procédé montre

empruntés pour emmener son troupeau de moutons dans les pâturages. Un soir d'automne, alors qu'il rentrait chez lui, il s'était fait attaqué par une bête sauvage ce qui lui avait laissé une cicatrice partant de l'oreille droite jusqu'au bord de sa lèvre. En le regardant, on devinait facilement la peine, qui rongeait son être depuis des année, et qui n'aurait pu être soulagée que par une quelconque amélioration, même minime, de l'état de santé de sa fille. En effet, Jean avait une fille prénommée Anna

livre les Thénardier que de profil ; le moment est venu, j’en suis sûr, de tourner autour de ce couple et de le regarder sous toutes ses faces. Les lecteurs ont peut-être, dès sa première apparition, conservé quelque souvenir de cette Thénardier grande, blonde, rouge, grasse, charnue, carrée, énorme et agile ; elle tenait, nous l’avons dit, de la race de ces sauvageresses colosses qui se cambrent dans les foires avec des pavés pendus à leur chevelure. Elle faisait tout dans le logis, les lits, les

du visage / Soins du corps / Beauté des pieds / Poses de vernis / Prothèses ongulaires Modelage : Modelage aux pierres chaudes / Modelage au pochon à la lavande Epilation : Jambes / Maillot / Ventre / Dos / Torse / Aisselles / Bras / Sourcils / Lèvre / Visage Maquillage : Jour / Soirée / Mariée / Cours d’auto maquillage Produits Clairjoie Soin Visage : lait démaquillant / lotion tonique / crème jour / crème nuit / baume / gommage / masque / huile / beurre / sérum Soin Corps : lait / beurre

sur soi, de plus on sent une démarche d'analyse de l'être humain et de ses sentiments, et notamment de l'Amour. Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais il dure ; Tout en un coup je sèche et je verdoie. Ainsi Amour inconstamment me mène ; Et, quand je

lumineuse était née dans la chambre, la seule de notre maison, la seule de l’allée, et, qui sait, de toute cette commune. L’idée éveilla mon regard, il visa avec folie le rouge à lèvre de Nuria qui s’étalait sur le bout de la cigarette que nous allions partager. Depuis que nous avions tout deux investis la maison de ma grand mère, ces heures ensemble avant l’aube, de décuvage, pour elle, et délectable pour moi, étaient devenus un rituel ensoleillé par la fumée bleutée des cigarettes, sa voix vacillante

Première soirée Arthur Rimbaud (1870) Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise, Mi-nue, elle joignait les mains. Sur le plancher frissonnaient d’aise Ses petits pieds si fins, si fins. - Je regardai, couleur de cire Un petit rayon buissonnier Papillonner dans son sourire Et sur son sein, - mouche ou rosier. - Je baisai ses fines chevilles. Elle eut un doux rire