Guillotine

LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ Chapitre 1 : le condamné compare son présent à son passé [qui foisonne d'idées] pour mettre en valeur le caractère obsessionnel de l'idée de mourir sur la guillotine. Chapitre 2 : il s'agit d'un flash back [6 semaines auparavant] dans lequel le condamné se rappelle le jour de son procès et toute l'agitation des personnes présentes [juges, procureurs, avocats, témoins, foule …]. Il fait aussi état de l'effet du verdict fatal sur son état d'âme [comme un coup

décapités. C'est donc pour rétablir l'égalité que tous les députés révolutionnaires adoptent en 1791 dans le Code pénal L’article 3 stipulant «tout condamné aura la tête tranchée». Et c'est aussi au nom de principes «humanitaires» qu'un médecin Monsieur Guillotin propose une manière moins douloureuse d'exécuter cette peine en inventant une machine à couper les têtes. Son invention infernale portera son nom et va tourner à plein régime pendant la Terreur. Plusieurs milliers de têtes tombent dont celles de

conduites avaient limité l’abondant usage de la guillotine permis par les Codes : en 1825, 11 têtes tombaient pour un taux de criminalité passible de la peine de mort voisin de 24 pour 1 million d’habitants ; 150 ans plus tard, aucune exécution n’avait lieu pour un taux de criminalité qui était tombé à 10 pour 1 million d’habitants. Les dernières exécutions en France De 1969 à 1974, sous la présidence de Georges Pompidou, 3 condamnés à mort furent guillotinés : Claude Buffet et Roger Bontems le 28 novembre

pour empêcher le peuple de l’être ». C’est donc la pouvoir qui prend en charge la répression, et pour cela il renouvelle avant tout la structure administrative et judiciaire. Il s’agit là d’une réponse aux Sans-Culottes qui réclame du pain et la guillotine partout dans Paris. La Terreur est alors décrétée par le Comité de Salut Public, notamment par le jacobin Royer et l’Enragé Roux. Pour cela la Loi des suspects est adoptée en 1793. Le Comité de Salut Public, composé de onze conventionnels, devient

habituellement avec les condamnés. La foule : C’est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister à un spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine. On peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches l’une de l’autre au niveau moral. Composition de l’œuvre Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d'un paragraphe à plusieurs

jaune est écrit le titre du livre et en blanc (en dessous du titre) est écrit le nom de l’auteur. A droite se trouve l’illustration, on voit un homme de dos, les mains attachés qui s’apprête à monter des marches, en haut de ces marches se trouve une guillotine et un prêtre, on en déduit que l’homme est le condamné et qu’il va se faire exécuter. .La quatrième de couverture est marron, en haut à droite est écrit le titre et en haut à gauche est écrit le nom de l’auteur. En dessous, dans un cadre blanc

les chefs emblématiques des Montagnards. Malheureusement, ces républicains ne sont pas d'accord entre eux et les choses vont se compliquer ! 21 janvier 1793 : Louis XVI, déclaré coupable de trahison par la Convention est condamné à mort et guillotiné sur la place de la Révolution (aujourd'hui place de la Concorde). La reine Marie-Antoinette sera guillotinée le le 16 octobre 1793. A savoir : Le 25 mars 1792, Louis XVI signa la loi faisant adopter la machine à trancher la tête des condamnés

italien Cesare Beccaria qui dénonce en 1764 la peine de mort dans Des Délits et des Peines. 2) Les philosophes français qui jugent la peine de mort « ni utile, ni nécessaire » sont Diderot et Voltaire. 3) La guillotine en France apparaît en 1789. Elle est nommé par le médecin Joseph Ignace Guillotin. 4) Pour exécuter les coupables du peuple on utilisait alors le supplice de la roue, le bûcher, la pendaison, l’ébouillantement, les nobles avaient la tête tranchée à la hache. 5) La convention nationale

tranchée.» phrase du code pénale célèbre. C’est à cette date que l’usage de la guillotine est généralisé pour toutes mises à mort (sauf pour les militaires qui peuvent être fusillés). La peine de mort a été abolie une première fois par la convention nationale en 1795 mais a été rétablie à l’arrivée au pouvoir de Napoléon 1er en 1810. Le 25 Novembre 1870 le Décret d’Adolphe Crémieux modernise l’usage de la guillotine en supprimant l’échafaud et les bourreaux de provinces. La peine de mort a été abolie

roi refuse. Le 10 août 1792, les révolutionnaires parisiens répliquent par une insurrection, qui provoque le renversement de la monarchie. Louis XVI est emprisonné. C.  La République jacobine 1792-1794 Louis XVI est emprisonné, jugé puis guillotiné le 21 janvier 1793. Deux tendances politiques s'affrontent à la Convention : les Girondins, à droite, et Les Montagnards, à gauche. Les sans-culottes obligent la Convention à expulser les Girondins le 2 juin 1793. La République, dirigée par les