Jean-Baptiste Chassignet

Biographie : J.B. Chassignet (1571-1635) Naissance : BESANCON Jean-Baptiste Chassignet est le fils d’un médecin. Il reçoit une formation humaniste, étudie le droit à l'université de Dôle où il obtient son doctorat, ce qui le mène à une carrière d’avocat fiscal3. Mais dès l’âge de vingt-quatre ans, il achève l’immense suite de sonnets, au nombre de 434, qui a pour titre Le Mépris de la vie et Consolation contre la mort. Ce sont des sonnets souvent admirables et très représentatifs de la

« Arrivé dedans Rome… » …………………………………………………………….. p 5 Jacques Grévin Sonnet à Marie…………………………………………………………………………. p 6 Pierre de Ronsard « Assieds-toi sur le bord… » ………………………………………………………….. p 7 Jean-Baptiste Chassignet « Hélas ! Qu’est ce de l’homme orgueilleux… » ……………………………… p 8 Jean Auvray A mes amis……………………………………………………………………………… p 9 Evariste de Parny Le ballet des heures…………………………………………………………………. p 10 Gérard de Nerval L’Ennemi …………………………………………………………………………… …. p 11

« Arrivé dedans Rome… » …………………………………………………………….. p 5 Jacques Grévin Sonnet à Marie…………………………………………………………………………. p 6 Pierre de Ronsard « Assieds-toi sur le bord… » ………………………………………………………….. p 7 Jean-Baptiste Chassignet « Hélas ! Qu’est ce de l’homme orgueilleux… » ……………………………… p 8 Jean Auvray A mes amis……………………………………………………………………………… p 9 Evariste de Parny Le ballet des heures…………………………………………………………………. p 10 Gérard de Nerval L’Ennemi …………………………………………………………………………… …. p 11

Comment les trois sonnets baroques expriment-ils le thème du changement? Jean-Baptiste Chassignet, Le Mépris de la vie et consolation contre la mort (1594) Martial de Brives, Parnasse séraphique (1660) D’Etelan (1604-1644) Changement permanent La nature=fixe≠changement Changement permanent La nature=fixe≠changement Le Mépris de la vie et consolation contre la mort: Eloge de l’eau qui change et qui n’est jamais la même Parnasse séraphique: Le vent change de sens mais reste

cette ancienne cité qui elle aussi a subit les outrages du temps. Ensuite viens « Assieds-toi sur le bord » de Jean-Baptiste Chassignet, choisi pour sa subtile et intéressante comparaison avec l'eau, et illustré par un tableau de Monet. "Hélas! Qu'est ce que l'homme orgueilleux et mutin?" de Jean Auvray, lui aussi choisi pour sa comparaison la avec une fleur, imagé grace a un tableau de Jean Prieur représentant la tour de Babel. Ensuite Evariste de Parny, Gérard de Nerval et Alphonse de Lamartine nous

Jean-Baptiste Chassignet, Mépris de la vie et consolation contre la mort, in Mépris de la vie, 1594 Mortel pense quel est dessous la couverture D’un charnier mortuaire un corps mangé de vers, Décharné, dénervé, où les os découverts, Dépoulpés, dénoués, délaissent leur jointure : Ici l’une des mains tombe de pourriture, Les yeux d’autre côté détournés à l’envers Se distillent en glaire, et les muscles divers Servent aux vers goulus d’ordinaire pâture : Le ventre déchiré cornant de puanteur

Telle comme aujourd’hui du pauvre corps humain La force que le temps abrévie et consomme : Le nom sans varier nous suit jusqu’au trépas, Et combien qu’aujourd’hui celui ne sois-je pas Qui vivais hier passé, toujours même on me nomme. Jean-Baptiste Chassignet, « Mépris de la vie et consolation contre la mort », 1594. Le Lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre un seul jour

poèmes ont donc pour principal intérêt de montrer qu’un même objet, ou deux objets très proches, amènent à des définitions personnelles bien distinctes. J’ai également trouvé intéressant de mettre en relation ces deux poèmes avec le sonnet de Jean-Baptiste Chassignet Notre vie est semblable à la lampe enfumée, écrit au début du XVIIème siècle, car il montre l’évolution à travers les siècles de la conception de l’existence par cet objet inattendu. L’un des reflets de l’âme que l’on peut mettre en évidence

est et ce qu'il paraît être, entre son masque et son visage. Théophile de Viau, né 1590 mort le 1626est un poète français. Jean-Baptiste Chassignet (1571-1635) est un poète baroque français. Marc-Antoine Girard, sieur de Saint-Amant, né 1594 et mort 1661, est un poète libertin français. Jacques Davy du Perron, né 1556 et mort 1618, est un poète baroque français. Jean Godard (1564-1630) est un poète baroque français. Isaac Habert, né à Paris vers 1560 et mort vers 1625, est un poète baroque

d'extase et d'azur s'emplissant,  Tout notre être frémit de la défaite étrange  Du monstre qui devient dans la lumière un ange Source :http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/ce_que_c_est_que_la_mort.html Le Baroque Jean-Baptiste Chassignet ( Celuy quiconque apprend à mourir constamment Celuy quiconque apprend à mourir constamment Des-aprent à servir, & ny à violence, Torture, ny prison dont l’extreme souffrance Rompe de ses desseins le stable fondement. Mediter à la mort