La Nuit De Mai Allégorie Pélican

Commentaire littéraire Alfred de Musset, La nuit de mai (1835) Alfred de Musset était un poète, romancier et dramaturge français de la période romantique au XIXe siècle. Etant un poète romantique, il laisse une grande place à l’ardeur de ses sentiments dans ses textes comme « Les nuits », recueil poétique où il expose son histoire d’amour avec une écrivaine. Cette relation fût d’une grande souffrance pour lui, il s’est délivrer et exprimer

Document 1 : Musset, La Nuit de Mai, « Le Pélican », 1835 Document 2 : Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal, « L’albatros », 1857. Document 3 : Tristan Corbière, Les Amours jaunes, « Le crapaud », 1873 Document 4 : Roubaud (né en 1932), Les Animaux de tout Le monde, « Le Lombric », 1990. * Musset, La Nuit de Mai, « Le Pélican », (extrait) Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage

CORPUS : Document 1 : Musset, La Nuit de Mai, « Le Pélican », 1835 Document 2 : Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal, « L’albatros », 1857. Document 3 : Tristan Corbière, Les Amours jaunes, « Le crapaud », 1873 Document 4 : Roubaud (né en 1932), Les Animaux de tout Le monde, « Le Lombric », 1990.  Musset, La Nuit de Mai, « Le Pélican », (extrait) Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans

extrait de la "La nuit de mai" de Alfred Musset Dans la première moitié du XIXème siècle Alfred de Musset écrit ses quatre poèmes les plus célèbres intitulés "Les nuits". A cette période sa vie Alfred de Musset sort d'une crise sentimentale liée à George Sand, ces poèmes dépeignent le désespoir du poète. Un dialogue imaginaire est mit en scène entre le poète tourmenté par la souffrance et sa Muse, rôle de tendresse maternelle. L'extrait que nous étudions de "La nuit de mai" est un extrait qui

exclu à cause de ses pensées, ses choix et son intelligence. Il utilise comme allégorie de sa solitude et de son exil un albatros qui, lui aussi se retrouve maltraité par des hommes d’équipage. Cependant le poème nous montre également que ce sentiment de solitude est un sentiment général que ressentent tout les poètes et pas seulement Charles Baudelaire. « L’Albatros » n’est pas sans faire penser au poème La Nuit de mai de Musset qui premièrement est tout comme « L’albatros », une œuvre romantique

“ LA NUIT DE MAI “ Dépuis la rupture définitive avec George Sand, le poète est resté muet, lorsqu’en mai 1835 il sent qu`il y a “ quelque chose dans l`âme qui demande à sortir “. Le dialogue entre la Muse et le Poète est la transposition du débat entre le génie créateur de Musset et le coeur de l`homme trahi, présque égaré par son malheur. Le poète est écroulé, abattu par la douleur et réduit au silence. Épuisé, il ne sent plus la force de crier sa souffrance: “Je ne chante ni

dans la poésie depuis le Romantique Musset dans « La Nuit de Mai », à travers le spleen baudelairien de « L’Albatros » ainsi que la malédiction caricaturale d’un Corbière dans « Le Crapaud » vers l’oulipisme d’un Roubaud dans « Le Lombric ». Quand le poète devient animal, sa métamorphose se distingue nettement des plus communes ; le bestiaire familier est écarté et l’auteur choisit une figure dont le mysticisme est indéniable. Tantôt pélican, ce « pêcheur mélancolique » qui « regarde les cieux »

chacun apportant une touche unique et indispensable à notre bagage culturel. Ainsi, malgré le fait que Musset, éternel romantique, et Baudelaire, instaurateur du symbolisme, appartiennent à deux courants totalement différents, leurs deux poèmes, La Nuit de mai, extrait de Les Nuits (T.A) et L’Albatros extrait de Les Fleurs du Mal (T.B) se ressemblent par leur genre et par les deux thèmes qu’ils abordent. En premier lieu, les deux auteurs s’expriment par le genre poétique sous des formes différentes

l'indique la correspondance de B. et publié le 10 avril 1859 dans La Revue française.Thème et enjeu  B. confronte deux mondes, deux univers, le monde réel et le monde céleste.  Pour cela, Baudelaire relate une anecdote pour en faire un symbole, une allégorie, l'oiseau incarnant l'avatar du poète.  Choix albatros : oiseau marin au plumage blanc, gris, envergure imposante symbolisant tout à la fois le pouvoir du poète et sa suprématie et le handicap qu'il représente au quotidien.  Déchirement entre le

les accompagne dans leur longues veillées d’écriture. Il suffit d’écouter Jules Laforgue dans ses Premiers Poèmes, qui se confesse: «Je tords mon coeur pour qu’il s’égoutte en rimes d’or…» C’est ce qui fait dire à Alfred de Musset, dans sa Nuit de mai: «Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.» On peut s’interroger sur ce qui a amené Musset à consacrer la souffrance comme source poétique privilégiée et à assigner au poète la tâche