Le Réalisme Balzacien

Le réalisme est un mouvement littéraire et culturel du XIXe siècle (vers 1850-1890) qui donna pour mission au roman d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l’idéaliser. Les histoires réelles (vécues) sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblances et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité (→ importance de la documentation, des descriptions). Après la révolution sanglante de 1848, réprimée

LE REALISME Le réalisme définit un type de littérature qui veut représenter le quotidien, au plus prés du vécu, en puisant dans les choses vues sans omettre le banal. Ce mouvement débute après la révolution de 1848. Contexte : Sa naissance est liée avec la désillusion politique de 1848, avec l’établissement du régime autoritaire du Second Empire. Le gouffre se creuse entre les artistes et les bourgeois, soucieux du progrès économique. I- La Fragilité des régimes politiques : En Février

pour son réalisme démoralisant. Stendhal est le premier écrivain français à avoir lié le roman et l’histoire contemporaine. Il met en effet en scène des personnages ébranlés par les forces de la société. Mais peut-être plus que la réalité, c’est la vérité des sentiments qui intéresse Stendhal. Il refuse l’idéalisme mais conserve un certain héroïsme : il n’est pas attiré par la description du banal, par l’écriture du quotidien. Balzac, lui, est considéré comme le précurseur du réalisme, à travers

 REALISMES ET "NATURALISME" Il n'y a pas à proprement parler d'école réaliste avant 1850 où Champfleury en amorce la théorie, et 1857 où le scandale causé par Madame Bovary fait de Flaubert le chef de file de cette nouvelle tendance ; mais la pratique existe dès 1830. Par le roman, le XIX°s tente une description encyclopédique du réel. Lier écriture et réalité montre l'importance nouvelle accordée aux forces matérielles : leur analyse paraît essentielle pour atteindre la vérité psychologue

Le Réalisme est un mouvement artistique et littéraire apparu vers 1830 en France. On l’attribue à tort à Champfleury qui pourtant se défiait de ce terme (« Le nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées », Lettre à George Sand). Il rappelle d’ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme

II LA DESCRIPTION D’INTÉRIEUR Le modèle balzacien de description ici n’est pas applicable – Flaubert ne montre pas l’accord de l’Homme et de son milieu, mais son désaccord avec l’intérieur qui n’est jamais intime : Emma n’arrive jamais à meubler l’intérieur en harmonie avec son intériorité. Les descriptions de Tostes et de la demeure de Mère Rolet, où la misère n’a aucune signification allégorique, montrent un effort de rompre avec l’esthétique balzacienne. Un autre exemple tout aussi significatif

et de la menace du Boulangisme et où s'imposent finalement les valeurs de la IIIe République. La modernité littéraire s'affirme dans ce siècle à l'Histoire mouvementée avec des courants marquants qui touchent tous les arts, comme le romantisme, le réalisme, le naturalisme ou le symbolisme. Les créateurs les plus importants échappent cependant à un étiquetage étroit et offrent des œuvres multiples et encore proches de nous, particulièrement dans le domaine de la poésie (avec Lamartine, Vigny, Musset

La mise en question du réalisme : précurseur du surréalismeb. La mise en scène des failles du langage c. Le videProblématique très contemporaine chez Flaubert1/Présentation d’un des personnages principaux : Charles a. Personnage grotesque · Dimension Carnavalesque : notation de

Ces pré-publications provoquèrent un engouement tel que l'ouvrage fut rapidement épuisé peu après sa publication définitive, bien que Balzac délivrât son manuscrit avec cinq mois de retard. Ne voir que du réalisme dans ce texte pourrait être un contresens si l'on en croit les balzaciens français : « Dans Les Martyrs ignorés Balzac semble, par la maladie de poitrine (déjà évoquée dans Le Lys dans la vallée à propos du fils de Madame de Mortsauf[1]), avoir voulu réduire le destin fantastique

perdues, 1837. I: Thèmes et expériences. II: Du manuscrit à l’édition », Paris, Colin, 1961. Patrick Berthier, « Au chevet de Coralie: Retour sur un épisode très commenté d’Illusions perdues », L'Année balzacienne, 1995, n° 16, p. 417-20. Patrick Berthier, « Jobisme », L’Année Balzacienne, 1997, n° 18, p. 423-26. Philippe Berthier, « Marcel et Charlus Herrera », Balzac : Illusions perdues : l’Œuvre capitale dans l’œuvre, Françoise van Rossum-Guyon, Éd., Groningen, Univ. de Groningue,