Le Théatre Un Monde Fictif

Utopie du XVIème au XVIIIème siècle >-> 89 * "Utopie", selon Thomas More, signifie "nulle part": un lieu absent, une réalité sans réalité et en définitive désigne un monde plausible mais à l'envers pour dénoncer la légitimité d'un monde soit-disant à l'endroit. * Si l'Utopie moderne se développe dès le XVIème siècle, l'Utopie existe déjà chez Homère (Ulysse dans les jardins d'Alkinoos) ou chez Hésiode (l'Âge d'or), chez Platon (la République, les Lois), chez Aristophane (la Cité des

soumis à Dieu et cherche avant tout son salut, pendant que les libertins revendiquent un monde sans Créateur où l’Homme est libre de penser par lui-même. 1.3) Le XVIIIème siècle Indépendances intellectuelle et morale, voilà ce que prône le siècle des Lumières. Le philosophe de l’époque revendique l’Homme comme citoyen contestataire, un être social qui remet en cause mœurs et lois et qui souhaite un monde de paix, de tolérance et de progrès. Le but de ce courant : bonheur et bien-être matériel

dramaturgie classique, semble les réactiver : on pourrait affirmer après lecture qu’il n’ya pas d’action dans Huis clos, au sens de péripéties, comme l’entend la dramaturgie classique, ici c’est la parole qui est action, une valeur toujours vérifiée au théâtre, mais plus que jamais revendiquée dans la dramaturgie sartrienne. De même Sartre s’approprie le principe d’une temporalité unique pour en déconstruire les fondements et inscrire au contraire sa pièce dans une forme d’intemporalité, dans un espace

DISSERTATION Peut-on considérer les personnages comme des êtres réels ? Le personnage par définition se rattache au monde fictif du roman. Le seul élément concret de l’existence de ces êtres littéraires se réduit aux pages des livres sur lesquels déroulent leurs actions. Et pourtant, quel avide lecteur dévore son livre sans considération pour les êtres qui peuplent et animent son récit ? Les réécritures et les reprises de certains personnages en sont bien témoins : le lecteur aime et hait

états d’âme et des émotions : plainte, regret, nostalgie, joie, etc. Ce registre est très fréquent en poésie (→ poésie romantique), mais on le retrouve aussi au théâtre ou dans le roman. Le registre lyrique cherche à émouvoir le lecteur. Le registre pathétique : Ce registre est fréquent dans le roman et la poésie, mais aussi au théâtre. Le registre pathétique inspire au lecteur des émotions tristes et fortes devant une situation inhumaine (→ compassion). Le registre polémique : Echange d’opinions

sur l’époque de l’auteur et sur ses contemporains. Le principe des Lettres Persanes est d’inverser notra rapport habituel au monde : le fait le plus banal devient surprenant quand il est vu par un étranger. Le texte soumis à notre étude est la lettre 28 des Lettres Persanes. C’est la première lettre que Rica envoie de Paris. Il y raconte sa découverte du théâtre : le théâtre va se faire le miroir de la société et c’est en décrivant le lieu de la représentation théâtrale que Montesquieu va critiquer

par son interprétation et de par la scénographie dans laquelle il le situe. Enfin, nous montrerons les subtilités de la participation de l’acteur tout en montrant ses limites. I. Le personnage, d’abord produit de l’auteur Tout personnage de théâtre naît avant tout dans l’esprit de l’auteur de la pièce. Son identité, ses traits caractéristiques et même son physique sont ainsi le fruit de l’imagination créatrice de l’auteur. Pour ce faire, le dramaturge l’inscrit dans une intrigue, dans une

ses personnages sont fictifs ? Peut-être en effet, le lecteur attend-il du roman qu’il lui donne l’illusion du réel. Mais nous ne devons pas oublier que le lecteur sait bien que ses personnages dont il décore les aventures sont des mirages. Et la mission du roman n’est-elle pas plutôt d’amener le lecteur, par les procédés et les trompe-l’œil qui lui sont propres, à s’interroger sur le réel ? I - Le lecteur attend que le roman lui fasse oublier que ses personnages sont fictifs a) Le lecteur veut

société parisienne nécessaire.Une de ses cousines lointaines, Madame de Beauséant, une des dernières grandes dames, le prend sous son aile pour l’aider à appréhender ce monde qu'il ne connait pas. Grâce aux femmes, il va apprendre les mœurs de cette société pervertie et en s'adaptant parviendra à en gravir les échelons. Cependant dans ce monde déluré, un homme, le Père Goriot, est l'emblème même du désintéressement. Il se sacrifie pour ses filles, qui en retour ne lui offrent que le mépris. Rastignac, touché

La reflexion littéraire sur l’homme et le monde donne lieu à deux grands types de textes, ceux qui présentent directement aux lecteurs des idées, un raisonnement ou un engagement, et ceux qui mettent une histoire plaisante, fictive, imaginaire au service d’une intention didactique. Pourquoi certains écrivains ont-ils recours à cette deuxième forme d’argumentation indirecte pour inciter à réfléchir sur l’homme et sur le monde? Quels intérêts présentent les oeuvres fictives pour transmettre des idées