Les Chocs Pétroliers Et La Stagflation

la réduction du déficit extérieur). Cette dernière est notamment utilisée depuis les années 70 et les deux chocs pétroliers (73 et 79). En effet, en plus d'un ralentissement important de l'activité économique, les pays développés connaissent une accélération brutale de l'inflation qui culmine au début des années 80 à des taux supérieurs à 10 % par an : c'est ce que l'on appelle la stagflation, qui associe une stagnation économique avec une forte progression des prix. Les politiques conjoncturelles

une trentaine d'année, c'est la croissance qui fut au coeur des préoccupations. Tantôt forte (A), tantôt limitée (B) elle resta au centre des discussions (C). A) Une croissance exceptionnelle De l'immédiat après-guerre au premier choc pétrolier, la croissance fut très forte, de l'ordre de 5 à 6%. Elle est d'autant plus remarquable qu'elle est relativement régulière et que ses retombées sont générales et permettent de réduire les écarts de revenus. Les causes de cet emballement sont à la

du pouvoir d’achats des ménages. Si les entreprises ne peuvent pas répertoriait la hausse de leur couts sur leurs prix de ventes, elles réduiront leurs productions ce qui sera susceptible des licenciements et du chômage. Si les prix des produits pétroliers sont volatiles (variant très fortement et très rapidement) cela peut rendre plus difficile le calcul économiques des entreprises. B/ Le marché a besoin d’être encadré. (Document 7) 1/ Afin d’assurer le développement des échanges, la confiance

1970. Son analyse s’inscrit alors dans un contexte de cette époque marquée par une forte inflation les pays occidentaux. Surtout Friedman permet d’expliquer le phénomène de « stagflation » (croissance faible et inflation forte) auquel sont confrontés les pays occidentaux dans les années 1970, notamment suite aux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Il ne suffit pas d’abaisser les taux d’intérêt (ce qui augmente en retour l’inflation) pour relancer l’investissement et la croissance. Dès lors Friedman recommande

et opportuniste du Japon l’élève au titre de première puissance financière dans les années 1980. Chocs pétroliers de 1973 et 1979 : extrême dépendance des pays industrialisés en matière d’énergie ; handicapés par l’augmentation des prix, accompagné de la crise monétaire, pays industrialisés se connaissent fort ralentissement de la croissance doublé par inflation et le retour du chômage : stagflation ; inefficacité des politiques de relance de la demande, crédit aux thèse néolibérales : les déséquilibres

Introduction 1– Du plan MARSHALL au choc pétrolier de 1973 A- La reconstruction européenne et le plan MARSHALL B- L'essor de l'économie mondiale 1) Le "Baby boom" 2) La locomotive américaine : leadership ou impérialisme ? 3) Le GATT et l’essor du commerce international 4) La stabilité monétaire 5) La construction européenne 2 – Du choc pétrolier de 1973 à la chute du mur de Berlin en 1989 A- La fin du système de l'étalon de change-or B - Les chocs pétroliers C - Chômage et inflation 3 – Résumé Supplément

statistique = « critique » de R. Lucas (1976). 18 Les chocs pétroliers La hausse des prix du pétrole: 2 chocs pétroliers dans les années 70. Cela augmente les coûts non salariaux et donc augmentent les prix à coût du travail donné. On peut l’interpréter comme une hausse du taux de marge. On a vu dans le chapitre précédent que cela augmentait le prix sur plusieurs périodes (inflation) et augmentait le taux de chômage. Dans ce cas on a de la stagflation: plus de chômage et plus d’inflation, ce qui n’est

taux de chômage se développe et la croissance diminue. C’est l’échec des thèses Keynésiennes, et cela va conduire au renouveau de l’école néo-classique. L’intervention publique va donc être jugée inefficace et pour passer cette crise des 70’s (choc pétrolier etc.…) l’idée est de libérer le marché de l’Etat. Les leviers d’actions de la politique économique vont changer et ces objectifs vont aussi changer : accroitre la vitesse d’adaptation des économies en cas de choc économique (libérer les marchés

accordées aux entreprises dans certains secteurs économiques, en fonction des objectifs recherchés. Cette école de pensée a connu un fort développement dans les années 1970, après l'échec de la politique de la demande keynésienne face aux chocs pétroliers et à la stagflation dans les pays développés. Ex de l’Allemagne en 2000 : politique de relance par l’Offre : compression des salaires réformes des salaires du travail –compétitivité des produits allemands—gagner des part des (M?) à l’exportation, c’est

70, une nouvelle situation apparait la stagflation : c’est le ralentissement de la croissance qui a été environ divisée par deux. Pour les pays développés, la PCAM est d’environ 2%. Après les années 70, une croissance qui stagne et qui s’accompagne d’une inflation souvent supérieur à 10% par an. Dans les années 80, les difficultés économiques persistent. - Des causes débattues : Les deux chocs pétroliers Des personnes du Moyen-Orient, allusion