Luy

extraits que nous avons à expliquer si les convives doivent être placées en fonction de leur prestige social alors que l’on sait qu’il existe des règles de préséance, au moins depuis l’époque médiévale. En écrivant « s’il ha une serviette devant luy sur son assiette » (l. 1), Calviac montre que l’usage de la serviette ne semble pas encore assuré. Cependant, l’enfant qui veut prêter son couteau à un adulte doit « l’avoir [préalablement] nettoyé à sa serviette » (l. 39-40). Celle-ci semble remplacer

autruy : et m’enfante tant de chimeres et monstres fantasques les uns sur les autres, sans ordre, et sans propos, que pour en contempler à mon ayse l’ineptie et l’estrangeté, j’ay commencé de les mettre en rolle7 : esperant avec le temps, luy en faire honte à luy mesmes. ________________________________________ 1 "Ainsi lorsque dans un vase d’airain une onde agitée réfléchit le soleil ou l’image rayonnante de la lune, les reflets de lumière voltigent de tous côtés, s’élèvent dans les airs, et vont

de « y » où maintenant on met un « i ».À partir du poème, on peut constater qu’à cet temps-là, les gens mettaient un « y » pour des mots dont l’orthographe actuel nous dit qu’elles sont écrits avec un « i ». Quelques exemples sont : Francoys, j’ay, luy, pourray, etc. · L’accent grave sur la préposition à.Tandis que de nos jours on distingue « à » prépositionnel et « a » comme verbe (conjugaison au présent du verbe avoir pour la troisième personne du singulier) grâce à l’accent

plus on avance, plus les phrases deviennent longues et plus elles acquièrent de la valeur. Pour montrer son affabilité, il fait l’éloge de lui-même à la fin de son discours : « […] pour le present ne requeroyt des cieulx, sinon qu’il luy feust faict grace de luy complaire en quelque service agreable » (p.138). On peut supposer que derrière la manière de se complimenter, se cache une certaine forme de pouvoir. Il veut montrer qu’il et le maître et qu’il est capable d’instruire quelqu’un. Il veut

SCÈNE PREMIÈRE. MEDÉE, NERINE. MEDÉE. Pour flater mes ennuis, que ne puis-je te croire ! Tout le voudroit, mon repos & ma gloire; Mais en vain à douter je trouve des appas, Jason est un ingrat, Jason est un parjure ; L’amour que j’ay pour luy, me le dit, m’en asseure, Et l’Amour ne se trompe pas. NERINE. Un mouvement jaloux vous le peint infidelle, Mais d’injustes soupçons troublent vostre repos ; Créüse est destinée au souverain d’Argos. Sur quel espoir Jason brûleroit-il pour

sien tel enfant, et, le baisant et accollant, l’interrogeoyt de petitz propos puériles (2) en diverses sortes. Et beut d’autant avecques luy et ses gouvernantes, èsquelles par grand soing demandoit, entre aultres cas, si elles l’avoyent tenu blanc et nect. A ce Gargantua feist response qu’il y avoit donné tel ordre qu’en tout le pays n’estoit guarson plus nect que luy. « Comment cela ? dist Grandgousier. — J’ay (respondit Gargantua) par longue et curieuse expérience inventé un moyen de me torcher le

J’appelle Melpomene4 en sa vive fureur, Au lieu de l’Hippocrene5 esveillant cette sœur Des tombeaux rafraischis, dont il faut qu’elle sorte Eschevelée, affreuse, et bramant en la sorte Que faict la biche apres le fan qu’elle a perdu. Que la bouche luy saigne, et son front esperdu Face noircir du ciel les voutes esloignees, Qu’elle esparpille en l’air de son sang deux poignees Quand espuisant ses flancs de rebloublez sanglots De sa voix enroüee elle bruira ces mots : «  O France desolee ! ô terre

elle regarde et depend d’autruy) ny tant pour les commoditez externes, que pour les sienes propres, et pour s’en enrichir et parer au dedans, ayant plustost envie d’en reussir habil’homme, qu’homme sçavant, je voudrois aussi qu’on fust soigneux de luy choisir un conducteur, qui eust plustost la teste bien faicte, que bien pleine : et qu’on y requist tous les deux, mais plus les moeurs et l’entendement que la science : et qu’il se conduisist en sa charge d’une nouvelle maniere. On ne cesse de criailler

l’enfant (l.50 à 55). Effectivement, dès le début du récit, lorsque Gargamelle donne naissance à Gargantua, l’apparition de l’enfant est confondue à une indigestion de tripes : « […] et pensoient que ce feust l’enfant, mais c’était le fondement qui luy escappoit [...] » (l.36 p82). De plus, le rire est également concentré sur le bas-corporel. Gargantua urine plusieurs fois dans le récit dans dans circonstances improbables : lorsqu’il urine sur les parisiens jusqu’à les noyer, quand il noie les pèlerins

temps pour des choses qu’il estime être secondaires, comme manger, boire ou encore pour l’hygiène. Et plus de temps à s’endurcir aux difficultés de la vie « Endurcissez le à la sueur et au froid, au vent, au soleil et aux hasard qu’il luy faut mépriser ; ostez-luy toute mollesse et délicatesse au vestir et au coucher, au manger et au boire ; accoustumez le à tout. Que ce ne soit pas un beau garçon et dameret, mais un garçon vert et vigoureux ». Rabelais, lui, accordait beaucoup d’importance à l’hygiène