Parole

grandissent avec eux. Les besoins de s'exprimer se diversifient et c'est là qu'intervient la parole en tant que code de langage qui permet d'exprimer et de partager ses pensées. Mais parmi le langage, la parole est-elle le principal moyen de communication ? En effet l'on peut se demander si la parole est le seul moyen qui permet la communication entre les êtres humains? Ou du moins le meilleur moyen? La parole étant universelle comme le dit Emile-Auguste Chartier « tel est l'art de l'aède, qui est comme

peut à la fois être le mot pour « parole » mais aussi pour « pensée », cette superposition de deux concepts met en évidence le lien profond voire indissoluble entre langage et activité pensante. Dans ce texte, extrait de la Phénoménologie de la Perception, rédigé en 1945, Merleau-Ponty analyse le rapport qu’entretiennent la parole et la pensée, puisque d’emblée l’extrait s’ouvre par « Si la parole présupposait la pensée ». Selon Merleau-Ponty, ces deux activités, parole et pensée tendent à se confondre

Esquivant la catégorisation, L’Usage de la parole de Nathalie Sarraute combine le genre dramatique, le roman, le poème en prose et l’essai. Quoique hétéroclites, ces genres littéraires ainsi regroupés participent tous au même projet d’écriture : l’étude de la parole en situation. Ce faisant, cet ouvrage sarrautien a comme objectif de revivifier les qualités sémantiques de la langue, qui ont été aplaties et usées par la doxa, tout en dévoilant les « tropismes », les impressions qui accompagnent les

de ce fait le théâtre à sa partie écrite, comme le dit si bien M. Arthaud (1896-1948) dans Le Théâtre et son double (1938) : « Pour nous, au théâtre, la Parole est tout et il n'y a pas de possibilité en dehors d'elle ». Bien que le théâtre occidental s'attache essentiellement à la seule perfection formelle et fasse du théâtre un théâtre de la Parole, de tout temps, et particulièrement de nos jours, des dramaturges ont voulu exploiter la totalité des possibilités qu'offre le théâtre en mettant l'accent

faire comprendre sont les conditions de possibilités d’une parole véritable, une parole censée, qui ait du poids. Une parole qui ait un certain souci de vérité. Il y a bien des paroles vaines, cela dit Héraclite nous parle du logos qui renvoie au langage et à la raison. Quelle est la condition d’une parole animée par la raison ? Ce qui est premier ici est l’écoute. La parole vaut ce que vaut l’écoute. L’écoute n’est pas le contraire de la parole mais plutôt sa condition de possibilité. Montaigne disait

DANS SES CONTRADICTIONS Dune parole nouvelle, la manifestation suffit rcuser le tout est dit de La Bruyre -lequel, on le soulignera, exprime moins la position relative au langage quon appelle communment classique, quun simple instant de dsespoir chez un moraliste dsabus. Cest--dire que, par le fait mme quelle nest pas rptition pure mais pareille un visage, un paysage qui nen reproduisent jamais aucun autre, toute parole est nouvelle. Cependant cette nouveaut change de signification, elle devient

apparaître ce qui constitue sans doute le cœur de la poétique de Jaccottet, à savoir la recherche de points d’équilibre entre les contraires. ® Observer dans cette première partie, le privilège chez PJ d’une écriture du souffle (qui n’est pas la parole soufflée du haut lyrisme) dont la musique serait le modèle et qui se tient au plus près de la voix et de la respiration, c’est-à-dire de l’existence même 1.1 Le travail du poème Ne pas se leurrer sur l’apparence « simple » de nombre de poèmes

Passage à l’action • Personnage dynamique contrairement à l’immobilité des moines. • Paroles de Frère Jean : défendre les intérêts matériels de l’abbaye -> Syntaxe affective -> Mélange des registres (paroles bibliques et burlesques). Préoccupation matérielle -> préoccupation spirituelle, audace (il interrompt le culte divin) et maîtrise du langage font de Frère Jean un personnage très ambiguë. La parole active. u Intervention du prieur • Frère Jean : un héros épique -> Seul contre

vient répondre dans la logique subjective propre à la structure paranoïaque, pour amener la spécificité de ce concept à la cure psychanalytique telle que nous l’entendons comme dispositif original qui demande aussi à l’analyste de poser un acte de parole quand certaines coordonnées sont réunies, coordonnées que nous tenterons de rapporter. Une première distinction entre d’un côté l’acting-out et le passage à l’acte et de l’autre l’acte, selon Lacan. La position subjective psychotique

étoilé » (III, 4 notamment) (Hugo). – Dans le théâtre moderne : le Prologue et le Chœur dans Antigone d’Anouilh ; le « Lamento » du Jardinier dans Électre de Giraudoux (entracte) ; le monologue de Winnie dans Oh les beaux jours de Beckett (Winnie a la parole une grande partie de la pièce qui comporte un autre personnage, Willie, mais le plus souvent invisible sur scène) ; La Voix humaine de Jean Cocteau (la pièce consiste en un long coup de téléphone dont le spectateur ne voit et n’entend qu’un seul des