Pauline Viardot

« mangeaille, beuverie et putains ». Le relieur apporte les deux manuscrits reliés de Par les champs et par les grèves. Flaubert dépose son exemplaire chez le notaire Fovard où sa mère le fera récupérer. Le soir, Le Prophète, à l’Opéra, avec Pauline Viardot. Flaubert y croise des connaissances et en sort « rafraîchi, émerveillé et plein de vie ». Visite d’amis de Du Camp : « On cause socialisme ». Flaubert fait ses adieux à Louise Pradier « sur son escalier » et passe l’après-midi avec James Pradier

accompagnement d’orchestre, or, la composition présentée par le musicien était écrite sur un texte en français et avec accompagnement d’orgue. En 1872 Gabriel Fauré est présenté par Camille Saint-Saens à Pauline Viardot, ancienne cantatrice qui tient salon les jeudis et dimanches. Chez Madame Viardot, Gabriel Fauré rencontre d’autres artistes comme par exemple : Flaubert, Tourguéniev, Gounod... Son œuvre privilégie la musique de chambre et la musique vocale. C’est à travers ses mélodies que le grand

lui une horreur du servage. Après une jeunesse plutôt libérale, il fait des études de philosophie puis rencontre Pauline Viardot, une cantatrice pour qui Berlioz réécrivit l’Orphée de Gluck. Dans le « salon » qu’elle anime, se croisent tous ceux qui ont un nom dans les arts et les lettres. Tourgueniev, amoureux sans espoir, vit le plus clair de son temps à Paris dans l’ombre de Pauline. Là il devient l’ami des Goncourt, de Maupassant, de Daudet, de George Sand et surtout de Flaubert. Il est le premier

Rosset (Deuxième partie, 1618), reprise et « modernisée » par Jean Cassou2 dans la première édition de la Pléiade (1949 et reprise en Folio avec Préface par Jean Canavaggio) ; celle que l’on considère volontiers comme plus «romantique » par Louis Viardot (1836-1837) ; celle, toute récente, enfin, de Jean Canavaggio dans la nouvelle éditiion de la Pléiade (2001), accompagnée d’un important apparat critique, qui, alliant érudition et précision, manquait au domaine éditorial français.  D’ailleurs, à

depuis l’hôtel de l’Épée, il était tenu par un M. Picot. C’est là que s’installa un peu plus tôt ou un peu plus tard la famille Dumas. Notons aussi une visite du Général et de son fils, vers la fin d’octobre 1805, à la belle princesse Borghèse, née Pauline Bonaparte, au château de Montgobert, près Villers-Cotterêts. Le 23 février 1806, le général Dumas essaya encore de monter à cheval, mais une demi-heure ne s’était pas écoulée que, vaincu par la douleur, il fut forcé de revenir et de se mettre au lit

annuler la représentation de Lucrèce Borgia. Atteinte par la maladie, elle décède peu après. 163 La Malibran Cantatrice française d’origine espagnole (1808-1836) 200 femmes de l’histoire Fille de Manuel Garcia, célèbre ténor, et sœur de Pauline Viardot qui est aussi une grande interprète, Maria de la Felicidad reçoit dès l’enfance un enseignement exigeant d’un père tyrannique et acquiert une technique parfaite qui lui permet de réunir les deux voix de contralto et de soprano aigu. En 1825, son

de Lucrèce Borgia. Atteinte par la maladie, elle décède peu après. Femmes de création © Eyrolles Pratique 163 La Malibran Cantatrice française d’origine espagnole (1808-1836) Fille de Manuel Garcia, célèbre ténor, et sœur de Pauline Viardot qui est aussi une grande interprète, Maria de la Felicidad reçoit dès l’enfance un enseignement exigeant d’un père tyrannique et acquiert une technique parfaite qui lui permet de réunir les deux voix de contralto et de soprano aigu. En 1825, son