Phèdre Suscite Admiration

une attitude ou une réaction affective du locuteur (surprise, indignation ... ), pour accomplir certains actes (appeler, se moquer ... ) ou pour évoquer des bruits (onomatopées :plouf vlan, cocorico, hi-han, etc.). Ah! (sentiment vif de plaisir, admiration, douleur, etc. ou insistance, rappel) Aïe! (douleur physique, contrariété) Bah! (indifférence, insouciance) Bof! (indifférence, lassitude) Fi! (dédain) Ha! (souvent redoublée: rire) Hé! Hé! (appréciation ou moquerie) Hé!, Hep!, Ho! Holà! Ohé (interpellation)

souligner la présence de Zola dans son œuvre. Nous nous appuierons ensuite sur l’analyse de D. Anzieu pour signaler le rôle prépondérant de l’analité zolienne dans son auto-analyse. Il est émouvant de constater combien Freud admirait Zola. Cette admiration se fondait sur la figure de l’intellectuel dreyfusard. Il suffit de voir avec quelle émotion Freud parle de Zola : « Zola nous tient en haleine. Quel brave homme ! Avec lui, il serait possible de s’entendre56. » Dans ses paroles pleines d’admiration

particulièrement fréquent et significatif, où l’identification fait totalement abstraction du rapport objectal à la personne copiée. Quand, par exemple, l’une des jeunes filles d’un pensionnat vient de recevoir, de celui qu’elle aime en secret, une lettre qui suscite sa jalousie et à laquelle elle réagit par une crise d’hystérie, quelques-unes de ses amies, au courant du fait, vont alors attraper cette crise, comme nous le disons, par la voie du contagion hystérique »139. Cependant, l’identification qui doit nous

du rêve, non-représentatif, atemporel, qui ne reflète son époque que de manière médiate, par le libre jeu des symboles poétiques grâce auquel il établit une infinité de relations signifiantes. Il est lui-même un art paradoxal : l’engouement qu’il suscite est un phénomène socio-culturel de grande ampleur, mais sa modernité esthétique n’a pas pour Hofmannsthal à s’inféoder au monde qui l’entoure, dans un mouvement d’abstraction par rapport au temps qui permet en revanche, comme dans un rêve éveillé

mais sans relâche, elle s’employait à semer le terrain d’embûches sous les pas de son adversaire et à réconcilier, pour les lancer contre lui, tous les ennemis que ses intrigues, ses coups de force et son insatiable ambition ne cessaient de lui susciter. Aux abords du Rhin, notamment, la politique du Bourguignon avait tout de suite soulevé les plus vives alarmes. Dès mars 1473, Bâle, Mulhouse, Colmar, Strasbourg, l’évêque de cette ville ainsi que celui de Bâle, enfin le margrave de Bade s’unissaient