Prodicos de Céos

441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., menant ses discussions dans son jardin et sa maison. Socrate se serait instruit tout au long de sa vie : il dit être le disciple de Prodicos de Céos[6]: le passage, selon Gilbert Romeyer-Dherbey, laisse cependant penser que Socrate est ici ironique et qu'il n'a pas effectivement été disciple de Prodicos[7]. Il fréquenta les sophistes (Protagoras, Hippias d'Élis). Il apprend la musique auprès de Connos[8], la poésie avec Événos de Paros, l’agriculture auprès d’Ischomaque

Platon Protagoras (Les Sophistes) Traduction Émile Chambry PERSONNAGES DU DIALOGUE : d’abord UN AMI DE SOCRATE ET SOCRATE ; ensuite HIPPOCRATE, PROTAGORAS, ALCIBIADE, CRITIAS, PRODICOS, HIPPIAS L’AMI DE SOCRATE I. — D’où viens-tu, Socrate ? sans doute de la chasse, de la chasse à la beauté d’Alcibiade ? A dire vrai, je l’ai vu il n’y a pas longtemps, et je trouve que c’est toujours un bel homme, mais un homme pourtant, soit dit entre nous, Socrate, et déjà bien barbu. SOCRATE Eh

injustice. «Et si quelqu’un vous a dit encore que je fais profession d’enseigner à prix d’argent, cela non plus n’est pas vrai. Non que je méconnaisse combien il est beau d’être capable d’instruire les autres, comme Gorgias de Léontini, comme Prodicos de Céos, comme Hippias d’Élis.[1]» Ce que Socrate veut expliquer dans son apologie c’est qu’il y a rien de mieux que de pouvoir enseigner son savoir aux autres sans devoir demander de l’argent. Mais Socrate n’est pas un Sophiste pour autant. «La venue

cité d’Élis. Connu de tous les Grecs et réputé maîtriser de nombreuses sciences, qu’il s’agisse des mathématiques, de l’astronomie ou de la rhétorique, il ne joue ici qu’un rôle secondaire, s’effaçant pour laisser parler Protagoras. Prodicos : Prodicos, de l’île de Céos, est un sophiste représentant le mouvement des synonymistes. Son personnage, lui aussi, apparaît assez peu, mais suffisamment tout de même pour donner l’occasion à Platon de railler sa manie d’établir de subtiles distinctions entre

d’Élis. Connu de tous les Grecs et réputé maîtriser de nombreuses sciences, qu’il s’agisse des mathématiques, de l’astronomie ou de la rhétorique, il ne joue ici qu’un rôle secondaire, s’effaçant pour laisser parler Protagoras. * Prodicos : Prodicos, de l’île de Céos, est un sophiste représentant le mouvement des synonymistes. Son personnage, lui aussi, apparaît assez peu, mais suffisamment tout de même pour donner l’occasion à Platon de railler sa manie d’établir de subtiles distinctions entre

cité d’Élis. Connu de tous les Grecs et réputé maîtriser de nombreuses sciences, qu’il s’agisse des mathématiques, de l’astronomie ou de la rhétorique, il ne joue ici qu’un rôle secondaire, s’effaçant pour laisser parler Protagoras. Prodicos : Prodicos, de l’île de Céos, est un sophiste représentant le mouvement des synonymistes. Son personnage, lui aussi, apparaît assez peu, mais suffisamment tout de même pour donner l’occasion à Platon de railler sa manie d’établir de subtiles distinctions entre

inventé par Platon. Ensuite, Socrate fréquenta, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., Aspasie, la compagne de Périclès, célèbre tant par sa beauté que par son esprit. Socrate se serait instruit tout au long de sa vie : il dit être le disciple de Prodicos de Céos[4], et il fréquenta les sophistes (Protagoras, Hippias d'Élis, Polos). Il aurait appris la musique auprès de Connus ou de Damon, la poésie avec Evénus, l’agriculture auprès d’Ischomaque et la géométrie avec Théodore. Il aurait été le disciple

inventé par Platon. Ensuite, Socrate fréquenta, de 441 av. J.-C. à 429 av. J.-C., Aspasie, la compagne de Périclès, célèbre tant par sa beauté que par son esprit. Socrate se serait instruit tout au long de sa vie : il dit être le disciple de Prodicos de Céos, et il fréquenta les sophistes (Protagoras, Hippias d'Élis). Il aurait appris la poésie avec Événos de Paros, l’agriculture auprès d’Ischomaque et la géométrie avec Théodore de Cyrène, qui fut l'un des maîtres de Platon également. Il aurait été

étaient des métèques (des ressortissants d’autres cités grecques). Les sophistes restés célèbres parmi ces métèques sont Protagoras, Gorgias (connus par les dialogues de Platon), Prodicos de Céos, Hippias d’Elis ( moins connus ), Antiphon d’Athènes, etc. Ils enseignaient la morale et la rhétorique à de jeunes aristocrates ayant les moyens de payer

cité d’Élis. Connu de tous les Grecs et réputé maîtriser de nombreuses sciences, qu’il s’agisse des mathématiques, de l’astronomie ou de la rhétorique, il ne joue ici qu’un rôle secondaire, s’effaçant pour laisser parler Protagoras. • Prodicos : Prodicos, de l’île de Céos, est un sophiste représentant le mouvement des synonymistes. Son personnage, lui aussi, apparaît assez peu, mais suffisamment tout de même pour donner l’occasion à Platon de railler sa manie d’établir de subtiles distinctions entre