Relation Maitre Valet Dubois Dorante

1996 *Le valet, la veuve et le prétendant l'histoire: un homme pauvre (Dorante) voulant épouser une riche veuve (Araminte). Celui ci y arrive grâce à son valet (Dubois). Arlequin, l'un des valets de Araminte se querelle souvent avec Dorante Marton, suivante de Araminte est une rivale de Araminte parce qu'elle est amoureuse de Dorante Argante, mère de Araminte agit en secret pour que sa fille épouse le Comte de Dorimont *Le piège Dubois dirige, conduit Dorante afin d'arriver

exprime aussi l'engagement à la fin de la scène 14, Araminte demande à Dubois de ne parler à personne de l'amour de Dorante pour elle " j'aurai soin de toi, garde un profond secret et que tout le monde, jusqu'à Marton, ignore ce que tu m'as dit, ce sont de ces choses qui ne doivent jamais percer "55. "Je n'en ai jamais parlé qu'à Madame". Une promesse qu'elle lui rappelle au début de la scène 12 de l'acte II après l'indiscrétion du valet " viens ici, tu es bien imprudent tu me l'avais promis"84.

adhérents / abonnés du 27 février au 14 mars mardi et jeudi à 19h30, mercredi, vendredi et samedi à 20h30 et dimanche à 16h Tarifs plein tarif 30 € - tarifs réduits 16 € / 12 € / 11 € - adhérents 7 € Réservations : 01 48 33 16 16 Service Relations Publiques Jean-Baptiste Moreno au 01 48 33 85 66 / jb.moreno@theatredelacommune.com Lucie Pouille au 01 48 33 85 65 / l.pouille@theatredelacommune.com Véronique Aubert au 01 48 33 16 16 / v.aubert@theatredelacommune.com En savoir plus : theatredelacommune

DUBOIS (à Dorante) – Oh vous m'impatientez avec vos terreurs : eh que diantre ! un peu de confiance ; vous réussirez, vous dis-je. Je m'en charge, je le veux, je l'ai mis là ; nous sommes convenus de toutes nos actions, toutes nos mesures sont prises ; je connais l'humeur de ma maîtresse, je sais vos mérites, je sais mes talents, et on vous aimera, toute raisonnable qu'on est ; on vous épousera, toute fière qu'on est, et on vous enrichira, tout ruiné que vous êtes, entendezvous ? Fierté, raison

auThéâtre-Français en 1793.     Marivaudage : dialogue amoureux naturel et spontané. Bilan en ce qui concerne Araminte, place dans la relation amoureuse et la société. Annonce des axes  Commentaire littéraire I- Le mécanisme de l’aveu Cette scène repose sur deux aveux : 1 : Aveu explicite de Dorante 2 : Aveu à mot couvert Aveu explicite de Dorante : Ce n’est pas un aveu d’amour, c’est celui du stratagème. Cet aveu se déroule dans une triade.     Episode narratif : narration assortie

Les fausses Confidences analyse linéaire n°2 Introduction: Dans la comédie Les Fausses Confidences écrite par Marivaux en 1737, Dubois aide son ancien maître, DORANTE, à gagner le cœur d’Araminte. Alors que, depuis le début de la pièce, Dubois la manipule, c’est au tour d’Araminte d’user d’un stratagème à l’acte II, scène 13, pour pousser Du bois à avouer ses sentiments. Après lui avoir confié vouloir épouser le Comte, elle lui demande

passion Plan : Intro : « quand l’amour parle, il est le maître et il parlera » • I- Le théâtre de Marivaux : 1°) La surprise de l’amour : « (…) et c’est pourtant ce qui m’arrive » • 2°) L’épreuve de l’amour : la parole peut-elle lever toutes les résistances à l’amour qui se lèvent dans le surmoi social des jeunes gens fortunés? • 3°) Le langage marivaudien Intro : « quand l’amour parle, il est le maître et il parlera » =>rq 1: la polysémie du terme parler

Le couple maître valet est un motif déterminant de la comédie. En effet c’est un des thèmes favoris de la comédie, comportant des relations à conflits. La société est en transformation à l’époque de Beaumarchais, et donc ce rapport s’intensifie. Les relations hommes et femmes commencent eux aussi à être abondant à cette époque. Les répertoires de Molières, de Beaumarchais, de Marivaux sont des auteurs caractéristiques présentant les couples: Don Juan et Sganarelle, le comte Almaviva et Figaro, Arlequin

et spontané. Bilan en ce qui concerne Araminte, place dans la relation amoureuse et la société. Lecture du texte Acte III, scène 12DORANTE, ARAMINTE. ARAMINTE Approchez, Dorante. DORANTE Je n'ose presque paraître devant vous. ARAMINTE, à part. Ah ! je n'ai guère plus d'assurance que lui. (Haut.) Pourquoi vouloir me rendre compte de mes papiers ? Je m'en fie bien à vous ; ce n'est pas là-dessus que j'aurai à me plaindre. DORANTE Madame… j'ai autre chose à dire… Je suis si interdit, si tremblant

L’intrigue traditionnelle de la comédie française, héritée de l’antiquité, repose sur le stratagème du valet : afin de lutter contre un barbon, le serviteur rusé déploie un plan malicieux qui permet aux jeunes amoureux de se marier. Tout cela se déroule sous les yeux d’un public complice qui se rit du tour joué au ridicule vieillard. Dans Les Fausses Confidences, l’obstacle au bonheur de Dorante et Araminte n’est autre qu’eux-mêmes. Le beau jeune homme est ruiné, et ne peut donc se permettre de