Roman Absurde

des surréalistes, influencés par les théories existentialistes d’Albert Camus et de Jean-Paul Sartre, les dramaturges de l’absurde voyaient, selon le mot d’Eugène Ionesco, « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication

des études au prestigieux Trinity College de Dublin (la plus ancienne université d'Irlande, sur les modèles d'Oxford et de Cambridge), il vient à Paris pour être lecteur d'anglais à l'École Normale Supérieure. En 1938 paraît Murphy, son premier roman en anglais, avec un humour cynique mais une fac-ture classique. Beckett s'installe à Paris définitivement à partir de 1938 (actif pendant la guerre dans un réseau d'information de la résistance) et commence à publier ses œuvres en français à partir

fait, semble en tout être un théâtre anti-idées. Mais est-ce le cas si on analyse bien le texte ? Est-ce qu’ils essayent de nous dire quelque chose de très profond en dessous de toutes ces absurdités ? D’un coté on a le dialogue et les personnages absurdes qui ne sont pas cohérents, mais de l’autre on a un vraie sens qu’Ionesco tourne en dérision la hiérarchie sociale, et en particulaire le rôle de la classe bourgeoise dans la société. Alors Ionesco a clairement une idée qu’il veut transmettre. La

arguments de Gilles Lipovetsky. En effet, des professionnels mettent à disposition leur talent d’humoristes au service des clients désireux d’ajouter du bonheur à leur vie. Elles mettent en évidence certains sujets dans le but de dénoncer des situations absurdes et de faire réagir la société. L’écrivain Robert Escarpit conteste ces arguments en affirmant que le rire n’est qu’une manière de voir les choses telles qu’elles sont. Pour lui, le rire n’est autre qu’un moyen d’extérioriser une consternation,

Pour Hamm, cloué dans un fauteuil roulant, les yeux vitrés derrière des lunettes noires, les journées se résument à tyranniser Clov, victime volontaire de ce jeu absurde qu’est devenue leur vie. Le départ de Clov pourrait y mettre un terme. Mais pour qui, pour quoi partirait-il ? Au fond de cet intérieur vide s’écoulent, cyniques et absurdes, les dernières heures des parents de Hamm. Face aux corps dévastés et à l’espace fermé dont les seules ouvertures sur le monde sont inaccessibles, les mots de

qui est essentiel à l’homme comme la « nature » ai disparu. Toutes ces incohérences ne font que renforcer le caractère absurde de l’œuvre. La pièce de Beckett donne l’image d’une humanité dérisoire, d’une existence futile, inutile, prête à finir à tout moment : « Hamm_ : fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. »p.13. On a l’impression par leurs actions absurdes et inutiles et le non sans qui rythme leur vie que les personnages n’ont aucune raison d’être, et qu’ils n’attendent qu’une

admettre l'objection d'un interlocuteur éventuel puis réfuter ce qu'il dit en maintenant son propre point de vue. Liens logiques : certes… mais, c'est vrai… mais, oui sans doute… mais… ♦ Le raisonnement par l'absurde : imagine les conséquences absurdes pour les réfuter. "si l'humanité avait refusé tout progrès, nous marcherions encore à quatre pattes." ♦ Le raisonnement déductif : part d'une idée générale pour déduire une proposition particulière. ♦ Le raisonnement inductif : part d'un fait

« Absurde » : vient du mot latin « absurdus » : ce qui est dissonant, discordant, qui est contraire aux lois de la logique et de la raison. Le théâtre de l’absurde apparaît au XXe siècle, à l’époque de la seconde guerre mondiale. Ce mouvement représente une rupture dans l’histoire du genre théâtral. Les pièces traitent généralement de l’absurdité de la vie (aspect dérisoire de la vie, face à l’échéance inéluctable que constitue la mort). Contexte historique : Les deux guerres mondiales de la

spectateur de souligner l'incohérence entre les paroles du personnage et ses agissements Ainsi le théatre de l'absurde résulte d'une vive volonté de chambouler tous les codes et restrictions imposé parle théatre dit "classique" . Le théatre absurde n'est pas seulement un genre théatral qui bouleverse les codes mais c'est aussi une autre vision de la raison de l'existence . Ce genre théatral est issu d'un contexte historique bien particulier ;L’absurde naît vers les années 1950 après la seconde

premier lieu nous verrons dans quelle mesure les textes suivants relèvent de l'absurde, puis dans un second temps les effets qu'ils produisent. Il existe différents procédés qui permettent aux textes d'entrer dans le genre de l'absurde. Le mot absurde vient du mot latin « absurdus » et signifie ce qui est contraire aux lois de la logique et de la raison. Pour ce faire, la mise en scène peut être différente de celle que l'on est habituée a voir, pour illustrer cet argument on peut parler des lieux