Sentiment Rastignac

Parmi les 18 convives il se rencontrait, comme dans les collèges, comme dans le monde, une pauvre créature rebutée, un souffre-douleur sur qui pleuvaient les plaisanteries. Au commencement de la seconde année, cette figure devint pour Eugène de Rastignac la plus saillante de toutes celles au milieu desquelles il était condamné à vivre encore pendant deux ans. Ce souffre-douleur était l’ancien vermicellier, le père Goriot. Le père Goriot, vieillard de 69 ans environ, s’était retiré chez madame Vauquer

Maupassant Tous les matins du monde, Pascal Quignard Les diaboliques, Barbey d’Aurevilly La confession d’un enfant du siècle, Alfred de Musset Si par une nuit d’hiver un voyageur, Italo Calvino « On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. » André Gide « Il est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres. » La Rochefoucauld « Des héros de roman fuyez les petitesses. » Boileau, Art Poétique « Le premier homme qui passe est un héros suffisant.» Emile Zola « Madame Bovary

Vautrin est au cœur d’un cycle de trois romans qui, par certains aspects, sont tous des romans d’apprentissages : « Le Père Goriot » (1834) ; « Illusions Perdues » (1843) ; « Splendeurs et misères des courtisanes » (1844). Mais, là où Eugène de Rastignac repoussait la leçon du forçat, Lucien de Rubempré, dans Illusions Perdues, y prêtera oreille. Ainsi, c’est à l’heure où Lucien de Rubempré a perdu toutes ses illusions de gloires littéraires, alors qu’il s’est rendu coupable de malversation financière

pour obtenir des informations ou alors il attend dans le parc et attend qu’elle passe en voiture. Voir ses filles est pour lui une source de bonheur, s’il sait qu’elles vont bien alors il oublie tout le reste. p.95 : « Dans cette situation, le sentiment de la paternité se développa chez Goriot jusqu’à la déraison. » p.96 : « Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus, le pauvre homme ! » p.121 : « Je les attends au passage, le cœur me bat quand les voitures arrivent

faiseurs de remontrances. DEUXIÈME EXTRAIT tiré du Père Goriot Auteur : Honoré de Balzac, écrivain français né en 1799 et mort en 1850. Eugène de Rastignac courtise madame Delphine de Nucingen depuis déjà quelque temps. Aimante et coquette, Mme de Nucingen avait fait passer Rastignac par toutes les angoisses d'une passion véritable en déployant pour lui les ressources de la diplomatie féminine en usage à Paris. Après s'être compromise aux yeux du public pour

dialogue entre Eugène de Rastignac et la duchesse de Langeais mais le trois quart du texte est consacré à un passage narratif raconté par la duchesse. Durant ce passage narratif, la duchesse arrive parfaitement à analyser la famille du Père Goriot, la relation qu'ils entretiennent entre eux et connaît les sentiments de chacun. On apprend aussi des choses sur le passé du Père Goriot, qui n'est pas parfait. Pourquoi l'argent est-il selon Balzac, la source de beaucoup de sentiments surtout de confrontations

Monsieur de Rênal, royaliste, avait découvert, caché dans la paillasse qu’il inspectait, le portrait de Napoléon. Le père Goriot présente un jeune noble provincial pauvre, Eugène de Rastignac. Celui-ci, avide de parvenir, reçoit une leçon d’arrivisme de sa cousine, la vicomtesse de Beauséant. Eh bien, monsieur de Rastignac, traitez ce monde comme il mérite de l’être. Vous voulez parvenir, je vous aiderai. Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable

Le romantisme se caractérise principalement par l'imagination, les sentiments, la mélancolie, l'individualisme et la communion avec la nature. On peut également y retrouver le goût de l'exotisme, des références à l'histoire et l'exaltation du sentiment religieux. Tous les sujets peuvent y être traités et les genres mélangés. Ceci dit, on y aura une préférence pour la chevalerie, le christianisme ou encore les légendes. Le réalisme, quant à lui, tente de décrire toute la réalité. L'importance de l'aspect

où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion[14]. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité[15]», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le roman L'Éducation

récit d’Honoré de Balzac, « Le Père Goriot ». Il s’agit d’un roman contant la vie d’un jeune homme appelé Rastignac, faisant ses premiers pas dans Paris, ville magnifique mais ô combien retorse et tortueuse. Dans la pension dans laquelle il séjourne il fait la connaissance de Vautrin, un ex-bagnard, qui a une vision acide de la vie. Dans l’extrait étudié, celui-ci fait un long discours à Rastignac sur son opinion, son point de vue de la société parisienne qui, d’après lui, est particulièrement malsaine