1. Les précurseurs du romantisme français

Madame de Staël *liens familiaux avec des Saussures (Ferdinand) – une tradition intélectuelle

Germaine de Staël, fille du riche banquier genevois Necker. Elevée dans Paris, dans le salon de sa mère, toujours active dans la vie politique et, à cause de cela, insupportable pour Napoléon qui l’exile de Paris. Elle se met à voyager et séjourne à Coppet où elle reçoit des visiteurs illustres du monde. Là, elle fait connaissance de B. Constant avec lequel elle expérience un amour orageux qui dure quelques 14 ans. Deux fois mariée (de Staël était son premier mari). Elle devient très populaire parmi ses contemporains grâce à ses romans (aujourd’hui illisibles) – ce sont des intrigues stéréotypiques dépeignant deux êtres qui s’aiment mais que les coventions sociales forcent de se séparer ; - même si elle-même écrit que, si le roman dépeignait la vie telle qu’elle est, il serait le plus util genre de la fiction. Dans Delphine, c’est le problème d’une femme qui aime hors de sa société, sa caste, et dans Corrine c’est le destin d’une poétesse célèbre qui est détachée de celui qu’elle aime par sa gloire poétique. – dans les deux, la femme est victime des conventios sociales (thèmes acceptés et continués par G. Sand) Beaucoup plus importantes pour l’histoire de la littérature française sont ses œuvres critiques. La significance de ces œuvres est d’autant plus grande qu’elles sont parues dans le désert littéraire sous la censure de Napoléon. Les théoriciens officiels voulaient que la littérature reprenait les règles classicistes, du temps de règne du Roi Soleil quand tout avait été subjugué aux vœux du monarque. Parmi les écrivains les plus significants de l’époque, seulement Chateaubriand était pour le régime, et pas pour longtemps ; Mme de Staël et B. Constant étaient exilés, presque persécutés, Senancour – inconnu. L’influence de Mme de Staël est surtout ici : même si son