1. Le dix-neuvième siècle français fut très instable politiquement : il connut deux empires de 1803 à 1814 et de 1852 à 1870, trois monarchies de 1815 à1824, de 1825 à 1830 et de 1830 à 1848, deux républiques de 1848 à

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Ce que les Français cherchaient dès la révolution de 1789, ils le trouvent vers la fin du 19ème siècle, en 1870, avec la troisième république. Les œuvres littéraires du 19ème siècle ont donc été écrites dans un contexte politiquement agité et il serait légitime de penser que celles-ci sont marquées par cette réalité politique. En se servant des différents genres littéraires que sont les mémoires et les confessions, la poésie, l’essai, le roman, et le théâtre, nous examinerons si les œuvres de ce siècle traitent oui ou non de politique.
L’autobiographie est de toute évidence le genre littéraire le plus à même de parler du climat politique contemporain de l’auteur. Chateaubriand qui a travaillé au Ministère des affaires étrangères et qui fut également ambassadeur, livre dans son autobiographie intitulée Mémoire d’Outre tombe et parue à titre posthume, de nombreux détails politiques très appréciés des historiens. Son voyage en Amérique et en Angleterre nous donnent également une perspective de la politique étrangère.
Hugo, monarchiste et poète engagé, condamne la peine de mort dans le recueil Les Rayons et les ombres commencé en 1830 et publié en 1840 dans un poème intitulé Au Roi Louis-Philippe après l’arrêt de mort prononcé le 12 juillet 1839. Treize ans plus tard, en 1853, Hugo publie un recueil de poèmes satiriques intitulé Les Châtiments qui condamne la politique de Napoléon III. Rimbaud est également un poète engage qui dénonce la guerre dans un des ces poèmes écrit en 1870 et intitulé Le dormeur du val. Ce sonnet en alexandrins, de structure classique, finit par cette fameuse phrase : Il a deux trous rouges au coté droit.
Dans un autre genre littéraire, Chateaubriand écrit un essai politique intitulé Essai sur les révolutions, dans lequel il parle des révolutions.
Lucien Leuwen est le grand roman politique de Stendhal écrit en 1834 et inachevé par crainte de s’attiré les foudres du gouvernement mais finalement publié a titre posthume vers la fin

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