1)Louis xvi et la révolution
En effet, lors de la première séance des États-généraux, le 5 mai 1789, il n'annonce pas de réformes, si attendues pourtant.
Il ne décide pas non plus la façon dont le vote se ferait (soit par tête, ce qui favoriserait le Tiers-état qui représente 98% de la population, soit par ordre, ce qui favoriserait les privilégiés, c'est-à-dire la Noblesse et le Clergé.)
Le roi accepte mal les réformes
Les réformes de la Révolution se succèdent.
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et l'abolition des privilèges mettent fin à la Société d'Ancien Régime, fondée sur l'inégalité.
La Constitution Civile du Clergé qui fait des prêtres des fonctionnaires et élimine les ordres religieux détruit l'Église dont le roi est sensé être le protecteur.
La Constitution de 1791 réduit considérablement les pouvoirs traditionnels et séculaires du roi de France.
Il est donc logique que Louis XVI refuse les acquis de la Révolution, malgré l'apparente unité entre le Roi et la Nation lors de la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790.
La traîtrise de Louis XVI
Louis XVI décide de soutenir ceux qui veulent faire la guerre à l'Europe.
Ces derniers désirent ainsi apporter aux peuples européens les bienfaits de la Révolution et chasser les "tyrans" (c'est-à-dire les rois).
Mais Louis XVI fait un autre calcul. Beaucoup de nobles ont émigré. Or les chefs militaires étaient auparavant toujours des nobles. Par conséquent s'il y a une guerre, la France risque de la perdre.
Les monarchies européennes gagneraient la guerre. Et Louis XVI retrouverait tous ses pouvoirs perdus pendant la Révolution.
Dans un premier temps, c'est un bon calcul car la France perd la guerre. Mais cette défaite précipite la chute de la monarchie en France (voir la partie sur son jugement.) car les Parisiens voient bien le double-jeu du Roi.
Louis XVI devient roi en 1774 à l’âge de 20 ans. Souverain