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2) Après Tanios , « que d’hommes sont partis du village » sous la même poussée et par la même impulsion, donc il a été un symbole, un modèle à suivre par nombreux habitants du village.
3) La Montagne du narrateur est un lieu de refuge mais au même temps un lieu de passage, ni paradis ni enfer. Purgatoire. Source de troubles qui provoquent l’envie de partir mais aussi le sentiment d’attachement.
4) Le besoin de Tanios et celui du narrateur coϊncident dans la volonté d’évasion, de fuite d’un pays qui avait connu tant de déchirements, de destructions, de meurtrissures et dans l’envie de rendre plus légère l’âme, le cœur et l’esprit. C’est le besoin de chercher une autre vie, une autre mort.
5) La décantation de l’âme devient la recherche de laisser décanter, reposer l’âme. Comme on parle de décantage pour le vin , par exemple, qui après une période de repos peut donner son meilleur goût et aspect, même l’âme du narrateur a besoin de temps pour s’abandonner et être sûr de son choix.
6) L’interdiction de ne pas escalader le rocher venait des méfiances, des superstitions ou bien des légendes qui naissaient dans la population du village auxquelles le narrateur avait cru et qui n’étaient pas infondées, mais la tentation de braver l’interdit a été plus forte.
7) Le narrateur récupère sa liberté en demandant pardon à tous ses ancêtres et en bravant l’interdit, il monta s’asseoir sur le rocher. « Etais-je encore lié par le serment que j’avais fait ? »
8) La mer, la parcelle de mer étroite et longue vers l’horizon qu’il voit du rocher est comme une route et