Certes l'autonomie de la volonté est une tâche difficile mais sa difficulté n'est pas insurmontable, indépassable, en langage kantien elle est limite et non borne. Mais alors d'où provient cette opinion toute faite et surfaite que la majorité serait l'apanage de quelques "happy fews". Eh bien d'un pouvoir, d'une emprise quasi-idéologique émanée des tuteurs. N'y ont-ils pas intérêt? La Boétie, dans son ouvrage "De la servitude volontaire" montre comment la fonctionnement du pouvoir est un fait de structure et non la simple improvisation d'un individu charismatique au pouvoir incompréhensible de fascination sur des foules stupides. Il révèle, derrière la magie apparente du pouvoir, toute la machinerie des rapports de dépendance, des intérêts et des positions qui s'enclenchent les unes dans les autres. A partir du "tyran" s'instaure une sorte de "réseau de sous-traitance" du pouvoir qui assoit ce pouvoir sur une multitude de "tyranneaux", tous défendant les uns des autres. Structure pyramidale permettant le contrôle de la société et son noyautage intellectuel. En effet, comment éviter que son chat n'aille courir les rues sinon en le castrant ou encore alléger la dureté de la vie sinon en usant de sédatifs. De même comment maintenir un peuple tout entier dans l'obscurantisme et dans les fers sinon en lui montrant les périls (hérétiques) de la libre pensée et les écueils de l'indépendancCertes l'autonomie de la volonté est une tâche difficile mais sa difficulté n'est pas insurmontable, indépassable, en langage kantien elle est limite et non borne. Mais alors d'où provient cette opinion toute faite et surfaite que la majorité serait l'apanage de quelques "happy fews". Eh bien d'un pouvoir, d'une emprise quasi-idéologique émanée des tuteurs. N'y ont-ils pas intérêt? La Boétie, dans son ouvrage "De la servitude volontaire" montre comment la fonctionnement du pouvoir est un fait de structure et non la simple improvisation d'un individu charismatique au pouvoir