2PAIX FACT
L’effort à la fois individuel et collectif pour la construction d’une paix et partant d’un développement serait gage de succès et de progrès. En effet, la stabilité politique est un trésor qui devrait être protégé jalousement par les africains. Aucun Etat ne s’est construit dans le désordre. Une classe dirigeante stable rend possible la mise en œuvre et l’exécution de politique de développement en toute quiétude. Cette opérationnalisation de projets ne doit souffrir d’aucune iniquité ou discrimination. A contrario, elle doit être exécutée de manière transparente, impartiale, et respectant les normes de rigueur (délai, fiabilité) ce afin d’éviter des conflits d’intérêts tels que ceux fonciers (accaparement de terres ou de ressources distribués de façon arbitraire) observés par exemple au Zimbabwé[1]. A titre illustratif, la
redistribution inégale des dividendes des puits de pétrole de la région du Biafra au Nigéria a provoqué le mécontentement d’une frange de la population avec comme chef de file la secte Boko Haram qui perpétue des attentats sur des citoyens. Or, à l’exemple des grandes puissances occidentales et des Nouveaux Pays Industrialisés (BRIC), la classe dirigeante devrait mettre au premier plan l’intérêt public et s’adonner au service du peuple valeureusement.
3:Paix, facteur déterminant de la croissance économique
En outre, la santé économique est tributaire de l’état de non guerre. Elle est le point de départ du décollage[1]. Sans doute, la paix est un facteur de développement économique d’un pays dans la mesure où les opérateurs économiques y viennent investir. Cela est d’autant plus bénéfique s’il existe un encadrement juridique protégeant les investisseurs et leurs biens. Dans cette optique, l’OHADA[2] milite pour une harmonisation des textes juridiques afin de créer un vaste marché économique pour l’Afrique qui serait un avalanche bienfaitrice pour nombreux de nos Etats et