3 Comportements face à l'analyse
Les pulsions du ça ne sont pas disposées à rester inconscientes. Elles sont naturellement et en permanence à vouloir pénétrer dans le conscient pour s'y satisfaire et essayent d'envoyer vers la surface du conscient certains de leurs dérivés.
Pour les éléments refoulés du ça, l'analyste est un auxiliaire et un libérateur.
Dans la mesure où les instances du moi se sont appliquées, à l'aide de leurs méthodes propres, à refréner les pulsions du ça, l'analyste apparaît comme un fauteur de troubles. Son travail de dissection supprime des refoulements péniblement réalisés et détruit des compromis dont la forme s'adaptait parfaitement au moi, bien que l'effet en fût pathologique.
Les efforts de l'analyste pour rendre conscient l'inconscient et ceux des instances du moi pour dominer la vie instinctuelle se contrarient.
3 comportements face à l'analyse :
- Le moi quand il axerce la faculté d'auto-observation fait cause commune avec l'analyste , met à la disposition de celui-ci ses capacités et lui procure, grâce aux rejetons des autres instances qui ont pénétré dans son domaine , une image de ces dernières.
- Le moi se pose en adversaire de l'analyste quand il se montre, au cours de son auto-observation, partial, plein de mauvaise foi et lorsque, enregistrant et transmettant consciencieusement certains renseignements, il en falsifie et rejette d'autres et les empêche de venir au jour : il va ainsi à l'encontre du travail analytique, lequel exige de voir, sans en rien excepter, tout ce qui peut émerger.
- Le moi est lui-même objet de l'analyse dans la mesure où l'activité défensive qu'il exerce sans cesse se poursuit inconsciemment et ne devient qu'à grand-peine consciente, à peu prés comme l'activité inconscient de quelque émoi instinctuel interdit.
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