L’année 52 av. J-C et la Bataille d’Alésia

Les Gaulois forment un ensemble de peuples, plus de soixante, reconnus pour leurs capacités au combat, notamment dans le domaine de la cavalerie. Ces peuples étaient néanmoins divisés et se faisait régulièrement la guerre. César profita de ces discordes pour s’immiscer dans ces conflits, faisant naturellement front commun avec les factions favorables à l’entente avec Rome, gagnant ainsi des territoires après la conquête de la Gaule transalpine. La bataille d’Alésia vient marquer un tournant symbolique dans le processus de romanisation de la Gaule. A cette époque, en 52 av J-C, César s’était déjà forgé une image de chef de guerre exceptionnel. Il était général et proconsul de la République romaine. Une fois encore, après une sérieuse déconvenue, il va profiter de la supériorité romaine pour la guerre après une attaque surprise orchestrée par les Gaulois. En effet, c’est à la suite de l’échec de l’oppidum (place forte) de Gergovie que César décida de prendre un peu de temps pour recouvrir ses forces et repartir en provinces romaines par des voies plus sures. Il fut finalement attaqué, mais grâce à la présence de ses alliés germaniques il repoussa l’offensive et contraignit l’ennemi au repli. Vercingétorix, chef emblématique des Gaulois trouva refuge à Alésia. Cette bataille constitue donc le point d’orgue de cet affrontement ou la majorité des peuples de la Gaule enfin coalisés seront vaincu par les Romains marquant ainsi le point de départ de la domination de ces derniers sur le territoire.
Les caractéristiques militaires à travers la construction des défenses montrent une opposition entre deux armées redoutables. Ensuite le déroulement épique pour les Romains et tragique pour les Gaulois lui confère une importance particulière. Enfin, au niveau historiographique, cet événement à susciter une émulation dans toute la société scientifique et archéologique le long des derniers siècles. Néanmoins, autant du coté des