Chapitre 4 – Les résistances à la sécularisation du champ politique

Il n'y a qu'en France que la laïcité a était aussi affirmé. En France, l'Etat se dit étranger à la religion. Mais ce principe va être grignoté par la mobilisation de l'Eglise catholique. La sécularisation fait référence a la laïcisation et à la séparation de deux ordres (le pouvoirs temporel -> politique et le pouvoir spirituel -> religion). Sous l'ancien régime ces 2 régimes sont très liés. Cela donne au agent de la religion une grande importance dans la vie politique. C'est ce pouvoir que la révolution française va déstabiliser par la nationalisation des biens du clergé et avec l'exécution du roi qui punit le roi pour sa trahison et le roi n'est plus le représentant de Dieu sur terre et peut être exécuté. Ce geste entraine une très forte politisation du clergé mais celui-ci est déjà divisé entre les pro et anti révolutionnaire. Cette politisation du clergé va être renforcé par le concordat de 1801 qui est une sorte de compromis entre Napoléon et le pape qui établit d'une part que les évêques de France seront désormais nommé par l'Empereur et non plus par l'Eglise en contre partie de quoi l'Etat va alors subventionner l'Eglise de France. L'Eglise de France passe sous la tutelle de l'Etat, il y a une soumission de l'Eglise de France à l'Etat. Les évêques vont devoir obéir aux injonctions de l'empereur et notamment à l'occasion des scrutins. Cette pratique va perturber au-delà de l'empire, l'Eglise de France est mise au service du pouvoir politique. En moins de 1 siècle, le clergé est devenu un acteur incontournable de la vie politique car en effet les agents de l'Eglise collaborent a légitimation du pouvoir politique. Or dans leurs très majorité, il reste favorable a l'ancien régime. C'est pourquoi les républicains vont tenter de mettre a distance le clergé et enfin de couper tout les liens entre politique et religion. Cette politique de sécularisation de la vie politique qui vise à écarter